Seize concerts gratuits dans onze villes marocaines Les Nuits de Ramadan sont de retour avec leurs soirées estivales et leurs spectacles vibrants. Initiée par l'Institut français du Maroc, cette 11ème édition se déroulera du 2 au 6 juin dans onze villes marocaines (Casablanca, Agadir, El Jadida, Fès, Kénitra, Marrakech, Meknès, Oujda, Rabat, Tanger et Tétouan). Réunissant des musiciens venant de différents horizons qui partagent les valeurs universelles de dialogue, de tolérance et de respect, les Nuits du Ramadan mettront cette année l'accent sur une musique aux couleurs de l'exil, de la migration et du métissage culturel. La programmation se distinguera cette année par des sonorités rock, électroniques, latines et, bien évidemment africaines et marocaines. Le public pourra apprécier de nombreux groupes marocains et des artistes étrangers réputés. A découvrir le groupe jordanien Jadal, une référence de la pop rock jordanienne. Cette formation propose un répertoire de chansons accrocheuses qui traitent de questions sociales et sociétales, en revendiquant une identité d'«Arabic rock». Outre ce groupe, le programme donne à voir l'ensemble palestinien 47Soul. Ses membres ont leurs racines en Bilad Al-Sham, à la jonction de l'Amman et de la Galilée, du plateau de Golan et de Ramallah. Les influences électroniques et urbaines qui résonnent dans leurs morceaux les distinguent parmi la nouvelle génération d'artistes électroniques et hip-hop de tous horizons. A l'affiche également Gabacho Maroc. C'est une formation haute en couleur basée en France. Sur scène, ce sont huit musiciens français, marocains et algériens, menés par le chant et le guembri de Hamid Moumen, métissant des compositions s'inspirant de l'héritage gnaoua, de l'afro, de la tradition berbère, du jazz. Convié également à cette édition, le groupe Labess. Cette formation algéro-québécois propose de découvrir la beauté et la richesse de sa musique, fusion de rumba gitane, flamenco et musiques traditionnelles d'Afrique du nord. À travers sa poésie, il propose une réflexion sur la diversité culturelle et sur la nécessité de vivre unis malgré les différences. Enfin, il ne faut pas manquer Nuru Kane & Bayefall Gnaw. Guitariste et joueur de guimbri sénégalais, il est le premier et le seul musicien sénégalais à réaliser des jonctions entre les rythmes de son pays et la musique rituelle des Gnawa. Il a appris à maîtriser le guembri, basse vibrante à trois cordes et instrument central de la musique gnawi.