Le conseil de la Communauté urbaine de Rabat a décidé de reconduire pour une durée d'une année le contrat conclu avec la société française Segedema concernant la gestion de cette décharge. En attendant de régler le dossier du nouveau site. La tenue par le conseil de la Communauté urbaine de Rabat de sa session ordinaire d'octobre a abouti, entre autres, à une décision concernant de près la décharge d'Aakrech. Une décision qui porte certes sur une petite durée, mais dont l'importance demeure capitale pour les habitants de la région. Il a été en effet décidé de reconduire pour une durée d'une année le contrat conclu entre la Communauté urbaine de Rabat et la société française Segedema concernant la gestion de cette décharge. Une gestion qui relevait jusqu'à l'année 2000 du domaine des compétences de la division technique de la wilaya de Rabat-Salé, avant que la communauté urbaine de Rabat ne signe un contrat avec la société française pour la concession de ce secteur pour une période de deux années. La prorogation du contrat a été en effet résolue par la communauté en question pour continuer à assurer le service de gestion de la décharge en attendant son transfert effectif à la commune rurale Oum Azza, située dans la préfecture de Skhirat Témara. Il faut néanmoins signaler que la gestion de la décharge d'Aakrech dont l'exploitation ne peut dépasser 6 mois se trouve actuellement en état de saturation complète. Son transfert ne peut donc attendre longtemps. C'est ainsi que la prolongation du contrat avec Segedema ne constitue qu'une solution intermédiaire en attendant l'élaboration d'un nouveau cahier des charges, la mise en oeuvre de la nouvelle décharge et le règlement du différend entre la communauté urbaine de Rabat et les propriétaires du terrain sur lequel sera réalisée la décharge d'Oum Azza. «Ces derniers exigent la vente de la totalité de leur terrain à proximité de la décharge», apprend-on. Aussi, selon un document rendu public par la communauté urbaine de Rabat, il s'avère que l'extension de la décharge actuelle d'un hectare de plus, une gestion rationnelle des déchets et la résolution des problèmes liés aux eaux usées qui affectent la nappe phréatique, la vallée de Bouregreg et la population avoisinante sont nécessaires pour permettre son exploitation pour une année supplémentaire.