Les géants du monde technologique se mettent à la chasse aux «fake news». Après Facebook, un des plus grands diffuseurs de ce genre de news selon les journaux américains, et Google, c'est au tour d'Apple de s'y mettre. Mais avant tout, qu'est-ce que fake news? Le terme est un anglicisme qui s'est très vite répandu lors des élections présidentielles de 2016. Accusé d'avoir influencé le cours de ces élections, ce terme définit toute publication qui essaye de se faire passer pour un article journalistique. C'est ainsi que depuis peu, la célèbre firme à la pomme a déclaré sa volonté de partir en croisade contre ces «fake news». A cet effet, Tim Cook, patron d'Apple, a exprimé son intention de mettre en place une campagne de grande envergure, entre autres, dans les écoles, pour pousser les jeunes à toujours vérifier les informations qui sont mises à leur disponibilité en ligne. Une action que Tim Cook prend très au sérieux. Pour le directeur général d'Apple, les fake news «détruisent le cerveau des gens». Le patron actuel de la firme de Cupertino a donc par la suite expliqué que le monde médiatique actuel traverse une période difficile. «Malheureusement, ceux qui réussissent sont ceux qui s'emploient à faire le plus de clics possible, pas ceux qui essaient de transmettre la vérité», indique-t-il. Bien qu'il n'ait pas fait de déclaration sur ses ambitions ou comment il compte agir pour limiter la propagation des fausses informations, Tim Cook a déclaré : «Nous, entreprises technologiques, devons créer des outils pour aider à réduire le volume de fausses informations». Dans ce sens, il ajoute que cette démarche devrait être faite sans pour autant empiéter sur la liberté d'expression et la liberté de la presse. Une lutte prise très au sérieux par toutes les entreprises technologiques. En l'occurrence, Google et Facebook ont déjà mis en place des outils pour lutter contre les «fake news». Pour sa part, Facebook permettra de dénoncer des informations douteuses, qui seront ensuite vérifiées par 8 médias du pays concerné. Si au moins deux de ces médias considèrent qu'il s'agit d'un «fake», l'article sera d'une part très sérieusement pénalisé et il sera affiché «article contesté par des tiers» et d'autre part, le site perdra ses revenus publicitaires. Quant à Google, il s'est associé à First Draft News et lance un outil de signalement où cette fois ce sont 17 rédactions qui auront la charge de vérifier les articles.