«Unis pour aider les démunis», la campagne de solidarité de la Fondation Mohammed V qui débute ce 8 novembre est dédiée à l'intégration des jeunes. Sa Majesté le Roi en choisissant ce thème cette année, a répondu à l'attente de milliers de jeunes marocains, qui, dans les quartiers populaires des villes ou dans les régions rurales espèrent. «Unis pour aider les démunis», la campagne de solidarité de la Fondation Mohammed V qui débute ce 8 novembre est dédiée à l'intégration des jeunes. Sa Majesté le Roi en choisissant ce thème cette année, a répondu à l'attente de milliers de jeunes marocains, qui, dans les quartiers populaires des villes ou dans les régions rurales espèrent. Ils espèrent certes une insertion sociale notamment par l'emploi, mais ils espèrent aussi pouvoir trouver un stade où jouer, un gymnase ou un terrain de sport où s'adonner au foot, au basket et autres sports collectifs; une maison de jeunes, un centre culturel, un local associatif où se retrouver, où s'adonner aux loisirs… La Fondation Mohammed V va donc jusqu'au 25 novembre s'adresser à nous tous pour nous sensibiliser à cette cause, pour nous inviter à participer… Et chaque petit badge jaune que nous porterons à la boutonnière signifiera que nous avons entendu le message ! Outre les espaces culturels, sportifs et de loisir, c'est de lieux de formation professionnelle que ces jeunes ont également besoin. La campagne de solidarité 2002 prend donc en compte cette partie des besoins de la jeunesse. En contribuant à la réussite de cette campagne, c'est à tous ces jeunes que nous viendrons en aide, en leur construisant un avenir, mais, ce qui est tout aussi urgent, en leur donnant un présent. Les associations de jeunes des différents quartiers de Casa, de Rabat et de salé, nouvellement créées: Initiative Urbaine, carrefour Jeunesse, Chabab, Moustaqbal, AMJI, Regard 9, Oxyjeunes… et qui cherchent à impulser ce mouvement chez d'autres jeunes, se retrouvent dans cette nouvelle campagne « Unis pour aider les démunis ». Elles y puisent la reconnaissance ainsi offerte à leurs efforts. Car il faut le dire, c'est bien souvent le scepticisme, voire la défiance que ces jeunes rencontrent auprès des élus, des autorités lorsqu'ils s'efforcent de se regrouper, d'agir, de se prendre en main. Ainsi, les démarches pour obtenir le récépissé de création d'association peuvent elles durer des mois, un projet de convention avec une commune pour la gestion d'un terrain de sport, de proximité peut-il prendre quasiment une année pour aboutir, comme nous le vivons à Hay Mohammadi, en ce moment même. En mettant ainsi l'accent sur l'indispensable intégration de la jeunesse, Sa Majesté on a fait une légitime priorité.