Le Maroc peine toujours à attirer et garder les talents professionnels. Le Royaume n'arrive qu'à la 96ème place dans l'Indice mondial sur la compétitivité et les talents publié par l'école de management Insead et le groupe suisse Adecco, numéro un mondial du travail temporaire. Cette année, 118 pays ont été répertoriés contre 109 l'année précédente. Dans ce classement, le Royaume a perdu 3 places par rapport à l'an dernier avec une note de 35,09 points. Notons que le Maroc est devancé par les Emirats Arabes Unis (19 e), l'Arabie Saoudite (42e), le Koweït (57e), la Jordanie (58e), la Tunisie (77e) et par l'Egypte (88e). Toutefois, le Royaume devance l'Algérie (107e). GTCI (Global Talent Competitiveness Index) est un indice mondial permettant d'identifier la capacité des pays à attirer, développer et retenir les talents. L'année dernière, il s'est concentré sur la mobilité internationale des talents. Cette année, il explore davantage la façon dont le changement technologique affecte la compétitivité pour les talents et de manière plus vaste la nature du travail. Ce classement se base sur plusieurs piliers. Ils portent sur l'attrait («Attract»), le développement («Grow») et la capacité à retenir («Retain») les cerveaux. Si on évalue sa capacité à «attirer» les talents étrangers, le Maroc se retrouve à la 101ème place. Pour le deuxième indicateur, il se place à la 99ème position et à la 73e place concernant sa capacité à retenir les cerveaux. Au niveau mondial, les premières places du GTCI restent occupées par les pays développés, à hauts revenus. La Suisse, Singapour et le Royaume–Uni se placent respectivement sur les trois premières marches du podium, au regard de leur aptitude à attirer des travailleurs étrangers hautement qualifiés.