Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) organise, du 19 au 22 décembre, à l'Institut national de formation en droits de l'Homme à Rabat, des sessions de formation sur la prévention de la torture et les mauvais traitements au profit de médecins légistes et de responsables pénitentiaires. Selon un communiqué du CNDH, un séminaire de formation sur la documentation de cas de torture et de mauvais traitements sera organisé par le CNDH et l'ONG Danish Institute Against Torture (Dignity), en partenariat avec l'Association des médecins légistes (AML). Organisé en faveur d'une vingtaine de médecins, ce séminaire a pour objectif de renforcer les connaissances des médecins dans le domaine de la torture et des mauvais traitements et de leur fournir la documentation nécessaire en matière de protection contre la torture et les mauvais traitements, conformément aux dispositions du Protocole d'Istanbul, précise le communiqué, ajoutant que cette formation sera animée par des experts internationaux, notamment Dr. Jens Modvig, président du Comité des Nations Unies contre la torture (C.A.T). Par ailleurs, le CNDH, en partenariat avec le Bureau des affaires étrangères et du Commonwealth britannique, organise un atelier de formation sur le mandat du mécanisme national de prévention de la torture (MNP) et les obligations internationales du Maroc à cet égard, au profit des cadres et représentants de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). Cet atelier a pour objectif de renforcer les capacités des cadres de la DGAPR en matière de prévention de la torture et autres mauvais traitements dans les centres de détention au Maroc et de faciliter le processus de mise en œuvre du Protocole facultatif à la convention contre la torture (OPCAT) au pays, et en particulier la mise en place du MNP. Plus spécifiquement, cette session de formation vise à informer les participants des normes internationales relatives à la pénalisation de la torture et leur application pratique au niveau national et à contribuer à la mise en œuvre pratique et effective de la convention contre la torture et du MNP. Elle ambitionne aussi d'établir les bases d'une coopération étroite et continue entre la DGAPR et le futur MNP.