Enfance. La Conférence euro-méditerranéenne sur les droits de l'enfant et la sécurité humaine, organisée à Marrakech du 22 au 24 octobre, a confirmé le lien entre la protection de l'enfance et la paix dans le monde. C'est à l'initiative de SAR la Princesse Lalla Meryem, présidente de l'Observatoire National des Droits de l'Enfant (ONDE), ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO et porte-parole des Enfants du monde, que la Conférence euro-méditerranéenne sur « Droits de l'enfant et sécurité humaine », a été organisée à Marrakech. A rappeler que l'annonce de cette conférence de trois jours, initiée en collaboration notamment avec l'UNESCO, l'OMS, l'UNICEF, le BIT, le FNUAP et l'ONUSIDA, ainsi que des institutions régionales telles le Conseil de l'Europe et l'Union européenne, avait été faite par SAR la Princesse Lalla Meryem lors de la réunion des ambassadeurs de bonne volonté de l'UNESCO, tenue les 11 et 12 février dernier à Paris. Cette conférence se tient sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI et la présidence effective de SAR la Princesse Lalla Meryem. La Princesse a démontré la relation indéniable entre la protection de l'enfance de toutes les formes d'oppression et d'exclusion, la démocratie et l'instauration de la paix et de la sécurité dans le monde ainsi que la réalisation du développement durable. La cérémonie d'ouverture a connu également l'intervention du directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO), M. Koichiro Matsuura. Il a relevé que les enfants et leur protection sont au cœur des préoccupations de l'ensemble du Système des Nations Unies, dont l'UNESCO qui s'est vu confier le rôle de chef de file pour la décennie pour la culture de la paix et de la non-violence pour les enfants du monde. Les dangers manifestes auxquels sont confrontés aujourd'hui les enfants dans nombre de pays, tant en termes de respect de leurs droits que de leur protection et de leur sécurité, sont tout à fait intolérables, a-t-il dit. Dans ce contexte, il a cité la pauvreté qui touche les enfants, le droit à l'éducation, l'impact du VIH/SIDA et ses effets sur les systèmes éducatifs, les structures de la famille et le tissu social qui mettent en péril les générations actuelles et futures ainsi que l'environnement, notamment l'accès à l'eau potable. Mme Bahia Hariri, ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO et présidente de la Fondation « Hariri », a passé en revue les différentes atteintes et violations dont les enfants sont victimes dans de nombreux pays, notamment en Palestine. Après avoir insisté sur la nécessité de réunir toutes les conditions à même de garantir une vie meilleure basée sur la primauté des droits de l'Homme, Mme Hariri a proposé la création d'une banque ou d'un Fonds qui aura pour mission de mettre sur pied des programmes ayant pour toile de fond l'instauration de la paix, de la liberté et de la justice pour les enfants.