Le secrétaire général de l'Istiqlal s'exprimait lors de l'ouverture de la commission préparatoire du prochain congrès du parti Le compte à rebours commence pour le 17e congrès national du parti de l'Istiqlal (PI). Le secrétaire général du PI a présidé, samedi dernier, une réunion de la commission préparatoire du prochain congrès. Cela dit, le mot prononcé par Chabat au début de cette réunion a été consacré essentiellement aux résultats des dernières législatives ainsi qu'à la participation du parti de la balance au prochain gouvernement. Hamid Chabat a défendu l'alliance scellée au lendemain des élections avec le Parti de la justice et du développement (PJD). Fini le temps où le chef de gouvernement était considéré par le numéro un de l'Istiqlal comme un agent du Mossad ou encore un membre d'une cellule de Daech. Aujourd'hui, Chabat se fait le chantre d'une alliance avec le même chef de gouvernement et son parti. «L'alliance de l'Istiqlal avec le PJD n'est pas occasionnelle basée sur le partage des postes de responsabilité. Les deux formations partagent les mêmes orientations», a-t-il lancé devant les membres du comité exécutif et le conseil national du PI. Et de poursuivre : «La conjoncture actuelle et ses enjeux imposent que les partis de l'Istiqlal et du PJD soient main dans la main». Alors que la course vers les portefeuilles ministériels bat son plein au sein du PI, le secrétaire général du parti a déclaré qu'il n'a pas encore discuté de la répartition des portefeuilles ministériels avec le chef de gouvernement. Par ailleurs, Chabat a qualifié de «positifs» les échanges avec le chef de gouvernement formulant le vœu que l'Union socialiste des forces populaires (USFP) rejoigne également l'alliance formée par le PI, le PPS et le PJD. Le numéro un de l'Istiqlal a également relancé le débat sur l'organisation de nouvelles élections législatives. En effet, Chabat a expliqué que «les difficultés pour la formation d'une nouvelle majorité gouvernementale sont de nature à faire pencher la balance en faveur de l'organisation d'un nouveau scrutin». Il faut dire que les négociations pour la formation d'une nouvelle majorité se poursuivent toujours. Cependant, la Constitution en vigueur depuis 2011 ne fixe pas un délai précis pour la formation d'une majorité gouvernementale. Quant au scénario de la réorganisation de nouvelles élections, les observateurs affirment qu'il reste peu probable vu son coût politique et financier.