Armé d'un couteau, il lui demande de lui expliquer pourquoi elle maltraitait sa mère lorsqu'elle était encore vivante. Pour avoir tué sa belle-sœur, à Khouribga, B.K, un homme de quarante-huit ans, a été traduit hier, dimanche, au début de l'après-midi, devant le parquet général près la Cour d'appel qui l'a maintenu en détention préventive. Nous sommes le jeudi 13 octobre. B.K profite de l'absence de son frère de leur domicile, il vient demander des comptes à sa belle-sœur. Celle-ci, enceinte de deux mois, est en train de jouer avec sa petite fille. Armé d'un couteau, il lui demande de lui expliquer pourquoi elle maltraitait sa mère lorsqu'elle était encore vivante. La belle-sœur lui demande de sortir de sa chambre. Aussitôt, les insultes fusent dans tous les sens. La sœur de BK intervient pour le calmer. Mais en vain. Il la menace de la tuer si elle s'approche de lui. Elle se contente de prendre sa nièce pour aller à l'autre chambre. Juste après, on entend un cri strident. B. K vient de frapper sa belle-sœur de plusieurs coups de couteau avant de s'enfuir. Sa sœur ne sait à quel saint se vouer quand elle remarque la victime gisant dans une mare de sang. Elle téléphone à son frère, époux de la victime. Celui-ci arrive. La victime a été évacuée vers l'hôpital provincial Hassan II. Malheureusement, elle ne survit pas à ses blessures. La police judiciaire de la ville a été alertée. Des recherches sont effectuées dans les quatre coins de Khouribga. Une heure plus tard, B.K est arrêté au niveau de la route nationale n°11 reliant Khouribga à Casablanca, non loin de la commune rurale Nkhila. Le mis en cause, qui a quitté l'hôpital psychiatrique il y a moins d'une année, semble souffrir de troubles mentaux.