Le volet recherche et développement représente les plus lourds investissements pour les petites entreprises. L'attrait des investisseurs passe par leur sensibilisation sur la question. La compétitivité des entreprises nationales passe inexorablement par l'installation d'une politique d'innovation et de développement de la recherche. Les petites et moyennes entreprises opérant dans des secteurs où le concurrence se situe notamment en matière technologique, restent à la traîne en l'absence de moyens financiers. Aussi, l'association R&D ( recherche et développement), organise la « Première semaine de l'Innovation », en collaboration avec l'Office du Développement Industriel, en partenariat avec l'Agence Française de Valorisation de la Recherche, et l'Agence de Promotion de l'Industrie, et ce à partir d'hier jusqu'au 11 octobre prochain. Cette initiative entre dans le cadre du Salon International de Sous-Traitance, d'Approvisionnement et de Partenariat (SISTEP). « Le forum de l'innovation a pour objectif de favoriser les rencontres entre les enseignants-chercheurs, afin de développer des idées et des procédures, qui peuvent être valorisées », explique Mohamed Smani, directeur de l'association R&D, qui comprend une quarantaine d'entreprises nationales. Comme ne manque pas de le souligner M. Smani, les difficultés rencontrées par ces personnes sont inhérentes au financement. Aussi, « cette manifestation va permettre de diffuser un certain nombre de résultats de recherche susceptibles d'intéresser des entreprises et des investisseurs », précise-t-il. Par ailleurs, l'association met à la disposition du public une liste des offres et des demandes en matière d'innovations technologiques. Le recoupement de l'information a démarré depuis 1997, notamment lors du premier forum en 1998 », souligne M. Smani. Cette année, le salon d'éxposition s'est agrandi pour s'étaler sur une superficie 1000 mètres carrés et comprendra près de 50 exposants. Ils représentent 111 entités, dont les institutionnels (ministères, établissements universitaires laboratoires et centres de recherches…). La participation étrangère n'est pas négligeable. En effet, l'événement vise également la promotion de la coopération industrielle, entre les PME et les start-up innovantes de France, d'Espagne, de Tunisie et celles du Maroc. «Nous profitons de l'occasion, afin de mettre en place une politique d'innovation nationale pouvont être conduite par le ministère du commerce et de l'industrie et celui de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique », ajoute Mohamed Smani. L'entreprise marocaine en sera la première bénéficiaire.