La communauté internationale a célébré lundi la journée mondiale de l'habitat. Au Maroc, un programme national, qui vise à éradiquer complètement l'habitat insalubre à l'horizon 2012, est mis en œuvre. Le Maroc a célébré hier, à l'instar de la communauté internationale, la journée mondiale de l'habitat. Cette année, la Belgique a été désignée pour accueillir cette manifestation mondiale, qui a lieu chaque premier lundi d'octobre depuis 1985. Elle est organisée dans le cadre du programme Habitat des Nations unies, afin d'attirer l'attention sur les conditions de vie inadéquates que connaissent des millions d'êtres humains à travers le monde. Ce programme mondial, adopté à Istanbul en 1996, vise à mettre en œuvre un ensemble d'engagements relatif à l'amélioration du cadre de vie des villes par le biais de politiques plus globales, intégrées et participatives. Il contient deux objectifs majeurs. Il s'agit de l'accès au logement convenable pour tous et le développement d'établissements humains viables. Le thème retenu pour cette année est la coopération entre les villes, « city to city cooperation». Ce thème se place dans la perspective de l'encouragement de ce type de collaboration qui est considérée comme un moyen efficient en vue d'améliorer la gestion des contraintes urbaines, notamment via l'échange de bonnes pratiques. L'alliance des villes fait partie du projet lancé par la banque mondiale en 1999. Ce projet, vise à mobiliser les ressources pour limiter l'expansion des bidonvilles et de l'habitat insalubre dans le monde. Au Maroc, le phénomène de l'habitat insalubre touche 630.000 ménages. Depuis 2001, le dossier de l'éradication de l'habitat insalubre est pris au sérieux. Dans le discours royal du 20 août 2001, à l'occasion de la révolution du roi et du peuple et la fête de la jeunesse, sa majesté, le roi Mohammed VI a érigé la question de l'habitat insalubre en «priorité absolue» du fait qu'il «menace l'équilibre de notre tissu social et notre environnement» et «entrave les efforts de développement».