Les résultats de l'examen régional seront également pris en considération Le ministère de l'énseignement supérieur annonce l'adoption de nouveaux critères de sélection pour l'accès des candidats aux Grandes écoles dès la rentrée prochaine. La sélection se fera pour la première fois sur la base des résultats des bacheliers durant les deux années du baccalauréat. Certes, les notes de la dernière année seront toujours importants, mais les responsables prendront en ligne de compte les résultats de la première année du baccalauréat, communément appelée 6e année de l'enseignement secondaire. C'est la ministre déléguée au ministère de l'enseignement supérieur, Jamila Moussali, qui a donné les détails des nouveaux critères. «Nous allons comptabiliser 75% de la note de l'examen national du baccalauréat et 25% de la note de l'examen régional», a expliqué la ministre. Alors que les lycéens misaient essentiellement sur les résultats de l'examen national pour valider leur visa d'entrée dans l'une des écoles publiques prisées par les bacheliers, ils seront contraints dès cette année d'accorder plus d'attention à leurs notes dans l'examen régional. L'autre annonce de Moussali a concerné le maintien des concours d'accès aux Grandes écoles au moins pour quelques années encore. En effet, la ministre avait annoncé, quelques mois auparavant, la fin des concours pour accéder aux écoles à accès restreint arguant que l'organisation des concours nécessitait des budgets importants devenus au fil du temps un fardeau financier pour le gouvernement. Aujourd'hui, le ministère de tutelle semble faire machine arrière. La responsable gouvernementale a expliqué l'abandon de l'idée consistant à annuler les concours par des soucis techniques liés à la plate-forme nationale des notes dont l'entrée en service a été retardée. Cette plate-forme devait, en effet, permettre de procéder à une sélection pour les candidats retenus uniquement sur la base de leurs notes sans passer par un concours. Finalement, les concours seront maintenus, selon la ministre, au moins jusqu'en 2018. Ces annonces arrivent à peine deux mois avant les examens du baccalauréat prévus en juin prochain.