Cette réflexion d'un jeune responsable associatif à la Faculté de Mohammedia, venant après celle de nombuerx autres militants agissant dans les quartiers m'a inspiré ma chronique d'aujourd'hui. Cette réflexion d'un jeune responsable associatif à la Faculté de Mohammedia, venant après celle de nombuerx autres militants agissant dans les quartiers m'a inspiré ma chronique d'aujourd'hui. Il semble en effet que certains groupuscules œuvrant dans les Universités et voyant d'un très mauvais œil (ou plutôt d'une très mauvaise barbe) d'autres jeunes se mobilser et créer des associations et clubs cultutels au sein des facultés n'aient trouvé pour discréditer ceux-ci que l'appelation ‘Ouled el makhzen». Le but recherché: tenter de discréditer ces jeunes aux yeux de la majorité des étudiants. Ces groupuscules font heureusement chou blanc, en effet voir de jeunes responsables associatifs agir en partenariat avec les autorités d'une faculté, n'a aujourd'hui aucun aspect de «vendus» ou autres «collabos», mais est bien au contraire signe de maturité et de confiance tant du côté des jeunes que du côté des doyens et recteurs, l'objectif étant d'agir de concert pour le bien des étudiants. Même chose dans les quartiers : en s'investissant dans le mouvement asociatif, des jeunes -bien avant le 16 mai- sans véritable expérience et sans moyens, n'en ont pas moins basculé bien des habitants et surtout donné un coup de pied dans un «ordre associatif» bien établi. C'est là que le comble apparaît, certaines associations «5 étoiles», mais aussi certains élus -mal élus- utilisent aussi ce qu'ils veulent être péjoratif «ouled el makhzen» pour discréditer ces jeunes. Là c'est le partenariat entre wali, gouverneur... et ces jeunes que l'on veut stigmatiser. Les dirigeants d'associations du «Maroc d'en haut» parce qu'ils considèrent qu'un tel partenariat est leur chasse gardée, certains élus parce qu'une telle collaboration met encore plus en valeur leur inefficacité. C'est peu de dire que tout ce petit monde n'a rien compris. Nous avons trop souffert, autrefois, du fossé existant entre autorité et population -notamment la jeunesse- pour ne pas se réjouir aujourd'hui d'un tel rapprochement. Dans le respect du rôle des uns et des autres, il est naturel qu'un tel partenariat s'instaure, les uns ne pouvant réussir sans les autres (et vice-versa) et le bien commun étant l'objectif poursuivi. L'émergence de «cette jeunesse associative» est aujroud'hui irréversible et incontournable, ceux qui l'ont compris: walis, gouverneurs, doyens, recteurs mais aussi ministres, ONG, chefs d'entreprises... etc, s'en félicitent chaque jour. Notre société, notre pays, nos mentalités évoluent, il est temps de comprendre que l'Etat n'est pas l'ennemi et qu'il est de la responsabilité et du rôle de chacun de contribuer au développement et au progrès de notre pays, encore une fois dans le respect de la fonction de chacun. Alors «chabab», si l'on vous dit «ouled el makhzen» soyez-en fiers, c'est que voue êtes sur la bonne voie, celle de l'avenir, car qu'est-ce que le makhzen sinon notre pays, notre Roi, nos institutions. Laissez ceux qui n'ont rien compris, à leur décalage avec la réalité et à leurs fantasmes dépassés.