La rentrée scolaire et universitaire était au centre d'une réunion présidée par le Premier ministre. La réforme pédagogique sera mise en oeuvre à partir de la rentrée universitaire 2003. Le Premier ministre Abderrahmane Youssoufi a présidé, jeudi à Rabat, une réunion de la Commission interministérielle chargée de la mise en oeuvre de la réforme de l'enseignement. Au cours de cette rencontre consacrée à l'examen de la rentrée scolaire et universitaire et à la mise en place d'une institution de redressement, d'orientation et de promotion des ressources humaines et financières concernant l'éducation et la formation, à laquelle a pris part le conseiller de SM le Roi, Meziane Belfkih, Abderrahmane Youssoufi a mis en exergue l'évolution positive des différents indices de scolarisation, ainsi que les mesures qui ont été prises pour la rentrée scolaire et universitaire, indique un communiqué de la Primature. La même source souligne, à cet égard, une croissance sensible des inscriptions des élèves de l'enseignement primaire de l'ordre de 5 % par rapport à la dernière rentrée scolaire. Le taux de scolarisation des enfants âgés de six ans a également connu une progression allant de 91 à 97 %, au même titre que le nombre des élèves inscrits au collège, qui a augmenté de 8 %. Concernant l'évaluation de l'ensemble du système éducatif, M. Belfkih présentera un projet de base pour la mise en place de mécanismes d'évaluation et d'orientation, ajoute la même source. Sur le plan de la réforme universitaire, il a été procédé à la mise en exécution, à partir de cette année, de son aspect organisationnel par le renouvellement des instances élues des universités, la formation pédagogique et administrative et le renforcement de l'équipement et des infrastructures nécessaires à l'accueil des étudiants. la réforme pédagogique sera mise en oeuvre à partir de la rentrée universitaire 2003. L'actuelle rentrée scolaire, ajoute le communiqué, est marquée par l'introduction de nouveautés sur les plans éducatif et organisationnel par le biais notamment de la révision des livres scolaires, l'ouverture de 2300 classes au niveau du primaire, le recrutement de 7300 instituteurs, et la formation de 22 000 instituteurs et 7 000 directeurs. Concernant le développement des ressources humaines et financières ayant trait à l'éducation et la formation, le ministre de l'Economie, des Finances, de la Privatisation et du Tourisme, Fathallah Oualalou, a suggéré, dans ce sens, la création d'une commission technique composée d'experts et de responsables des ministères concernés. Lors de cette rencontre, M. Youssoufi a appelé à la tenue d'une réunion de cette commission technique, soulignant l'importance de la mise en place d'une instance indépendante de redressement en vue de garantir aux marocains un enseignement efficace répondant aux nouveaux impératifs du développement. Outre MM. Belfkih et Oualalou, cette réunion s'est déroulée en présence du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, Najib Zerouali, du ministre de l'Education nationale, Abdellah Saaf, du ministre chargé des relations avec le Parlement, Mohamed Bouzoubaa et du secrétaire d'Etat chargé de la Recherche scientifique, Omar Fassi Fihri.