Un jury de cinq membres, présidé par le producteur et cinéaste marocain, Abdeslam Kelai, est chargé de choisir entre quatorze nouveaux courts-métrages marocains en compétition officielle. La grand-messe du cinéma national se poursuit jusqu'au 5 mars à Tanger, avec la participation d'une pléiade de professionnels marocains, dont des cinéastes, comédiens et scénaristes. Ayant ouvert, vendredi 26 février, ses travaux par la projection du film «Le Poulet» (hors compétition) de Jean Flechet, ce 17ème festival constitue «une occasion pour faire le point sur le développement et la créativité du cinéma marocain en termes de contenu aussi bien technique que artistique», a indiqué Mustapha Khalfi, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement. Menacé d'être transféré dans une autre ville, ce festival, dont le problème du financement se pose toujours, a réussi encore, cette année, à relever le défi par la programmation, en plus de la projection des courts et longs-métrages, des hommages rendus à de grands artistes marocains, ayant marqué de leur empreinte la production cinématographique au Maroc. Parmi lesquels, celui posthume attribué au critique de cinéma et chroniqueur Mustapha Mesnaoui, (décédé l'année dernière) qui était un habitué de cette manifestation cinématographique. Alors que ce 17ème festival n'est qu'à son début, la compétition s'avère très serrée entre les 28 films sélectionnés. Présidé par l'écrivain et critique du cinéma, Mohammed Noureddine Affaya, le jury du long-métrage est composé de six autres membres, notamment la comédienne et productrice Fatima Khair, la cinéaste Farida Belyazid, le producteur et réalisateur Driss Mrini, la journaliste et scénariste Fatima Loukili et l'ancien secrétaire général du Centre cinématographique marocain (CCM) Mustapha Stitou ainsi que l'ingénieur de son tunisien Faouzi Thabet. Et comme le veut la tradition, il a à choisir, pendant ces neuf jours, parmi une sélection de quatorze nouveaux films marocains. Parmi lesquels «L'Orchestre de minuit» de Jérôme Cohen-Olivar, «Le Poids de l'ombre» de Hakim Belabbes, «Le Marche verte» de Youssef Britel, «The sea is behind» de Hicham Lasri, «Des... espoirs» de Mohamed Ismail et «Petits bonheurs» de Mohamed Chrif Tribak. Il est à noter qu'un jury de cinq membres, présidé par le producteur et cinéaste marocain, Abdeslam Kelai, est chargé de choisir entre quatorze nouveaux courts-métrages marocains en compétition officielle. Il s'agit entre autres de «L'appel de trung» de Mohammed Hicham Regragui, «L'esclave du mal» de Mohcine Nadifi, «Murmures de venus» de Ghizlane Assif, «Would Jamaa El Fna» d'Ali Ben Chekroune et «Mirage» de Hamza Oujamaa. Outre la projection des films en ou hors compétition officielle, le programme de cette 17ème édition comporte des débats autour des 28 courts et longs-métrages en lice ainsi que des ateliers sur l'écriture cinématographique, la mise en scène...