Les fonctionnaires du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) ont entamé hier une série de grèves pour pousser la direction au dialogue et au respect des droits syndicaux. Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) est, socialement, en pleine ébullition. Et pour cause, les employés du centre affiliés à la CDT ont observé, hier mercredi 13 octobre, une grève de 24 heures. "Cette décision fait suite à l'aggravation de la situation dans le centre et la passivité du ministère de l'Energie et des Mines, autorité de tutelle du CDER", souligne un communiqué du bureau de la centrale syndicale. Les protestataires reprochent au directeur général son absence totale du centre de Marrakech. Aussi, le directeur, qui subit les foudres des syndicalistes, modifierait régulièrement l'organigramme du centre selon "son bon vouloir". En fait, les avantages, matériels surtout, seraient distribués en fonction de la docilité des uns et des autres. Ceci a conduit le centre à sombrer dans une anarchie totale, affirment les employés. En fait, la direction du CDER s'était engagée à entamer une série de mesures conformément à un accord signé avec la CDT. "Toutefois, ses engagements sont restés lettre morte", souligne le communiqué de la CDT. La grève du 13 octobre inaugurera, en fait, une série d'autres arrêts de travail. C'est ainsi que le bureau du CDER/CDT a prévu plusieurs autres journées de grève. 48 heures, les 20 et 21 octobre. 72 heures, les 26, 27 et 28 octobre. 72 heures, les 2, 3 et 4 novembre 2004, avec l'organisation d'un sit-in devant le bureau du directeur du CDER. 72 heures, les 23, 24 et 25 novembre, avec la tenue d'un deuxième sit-in, cette fois devant le siège du Parlement. La dernière grève prévue, de 72 heures, aura lieu 30 novembre au 2 décembre, au cours de laquelle les grévistes organiseront une marche du siège de Marrakech vers le siège de la wilaya. Aussi, les familles des fonctionnaires vont se joindre au mouvement de protestation, puisque le 6 décembre, elles participeront un sit-in dans le siège de Marrakech. Et si, malgré toutes ces manifestations, le dialogue n'est pas ouvert avec eux, les grévistes menacent d'entamer un sit-in illimité à partir du 8 décembre.