Plus le dossier du Sahara marocain tend vers son règlement définitif, plus les convoitises et les appétits hégémoniques algériens prennent des ampleurs démesurées. Après la résolution onusienne 1429 adoptée mardi 30 juillet 2002, l'Algérie a brillé par ses déclarations hostiles au Maroc . son partenaire, Russie a affirmé jeudi que la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU sur le Sahara «réaffirme l'importance du Plan de règlement prévoyant la tenue d'un référendum» en dépit des difficultés rencontrées dans sa mise en oeuvre. «Cette résolution a été conçue avec la participation active de la Russie pour apporter un appui politique supplémentaire aux efforts de l'ONU en vue de parvenir a un règlement pacifique du conflit du Sahara, tenant compte des intérêts légitimes des parties impliquées et prévoyant la concrétisation du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination», indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. Ce dernier, qui rappelle que «le Conseil de sécurité a invité l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU au Sahara, James Baker à poursuivre ses efforts pour trouver un solution politique tenant compte des préoccupations légitimes des parties » a souligné qu'« il va de soi que le travail de M. Baker sera effectué en contact étroit avec toutes les parties concernées et avec le Conseil de sécurité». «Ceci, ajoute la même source, constitue un préalable important en vue de parvenir à un schéma de règlement juste et acceptable par les parties». De son côté, le chef des commis séparatistes au service de l'Algérie, n'a pas manqué, dans une déclaration à la presse, de considérer cette résolution comme «une victoire» pour son Etat fantoche et «pour la légalité internationale». En réaffirmant «la validité du plan de règlement onusien» au Sahara, la Communauté internationale à travers le Conseil de sécurité a clairement « rejeté le projet d'accord-cadre», qui n'est rien d'autre qu'une «intégration programmée » du territoire au Maroc, a-t-il ajouté. Et de renchérir que les Etats-Unis d'Amérique et la Grande-Bretagne se sont pliées finalement à la position de la majorité au sein du Conseil de sécurité. Comme quoi les puissances mondiales ont peur de l'agitation des marionnettes. Le comble, c'est lorsque ce chef de la révolution permanente et des peuples opprimés ( sic) annonce, sans rougir que «de par la géographie, la culture et l'histoire, l'Espagne est «un partenaire privilégié des pays et des peuples du Maghreb arabe» et «la provocation, le chantage et l'agressivité contre ce pays ami de nos peuples et de l'Afrique, est contraire aux intérêts des peuples de la région». une déclaration qui confirme la coalition des intérêts des colons et des marionnettes.