Le gouvernement espagnol a commencé à réduire le dispositif militaire envoyé en renfort dans les possessions espagnoles du nord de l'Afrique et aux abords de l'îlot Leïla, a-t-on appris mardi de source proche du ministère de la Défense. Le gouvernement espagnol a commencé à réduire le dispositif militaire envoyé en renfort dans les possessions espagnoles du nord de l'Afrique et aux abords de l'îlot Leïla, a-t-on appris mardi de source proche du ministère de la Défense. Quelque trois cents légionnaires ont quitté lundi Melilla, les îles Chaffarines, les îles-penon de Velez de la Gomera et penon de Alhucemas, sur la côte marocaine, où ils étaient arrivés le 12 juillet, au lendemain de l'éclatement de la crise entre l'Espagne et le Maroc autour de l'îlot marocain Leïla, selon le quotidien espagnol El Pais. Les légionnaires ont rejoint leurs bases de Malaga et Almeria, ont indiqué les sources du ministère de la Défense. Le gouvernement espagnol a également entamé le retrait d'une partie de son dispositif naval déployé à partir du 12 juillet aux abords de l'îlot Leïla et des possessions nord-africaines. Les corvettes Infanta Elena y Cazadora à Melilla, les frégates Numancia et Navarra à Sebta, ainsi que les unités spéciales de la police et de la garde civile envoyées dans cette enclave pour renforcer la frontière avec le Maroc n'ont pas reçu d'ordre de retour. La ministre espagnole des Affaires étrangères Ana Palacio et son homologue marocain Mohamed Benaïssa ont scellé lundi à Rabat un accord rétablissant le "statu quo" en vertu duquel l'îlot Leïla restera démilitarisé.