Le Fonds Hassan II pour le développement économique et social vient de débloquer une enveloppe budgétaire estimée à 73 millions de dirhams, pour soutenir, d'ici à 2020, la filière de l'amandier dans la localité d'Aknoul (province de Taza). Selon un rapport de la DPA de Taza parvenu lundi à la MAP, les composantes de ce projet ciblant six communes rurales relevant du cercle d'Aknoul portent, entre autres, sur l'extension des plantations sur une superficie de 2.100 ha, la réhabilitation des amanderaies sur 2.400 ha, la valorisation de la production par l'acquisition de trois unités de concassage et transformation des amandes, l'accompagnement technique et l'acquisition du matériel. Au niveau de Taza, la culture de l'amandier est surtout localisée (80% des plantations provinciales) au niveau des collines et des montagnes pré-rifaines et rifaines (cercle d'Aknoul) avec une superficie de 17.000 ha et une production de 6.500 tonnes, d'après les estimations de la DPA de Taza pour la campagne 2008-2009, citées par le rapport. A l'échelon de la région de Taza-Al Hoceima-Taounate, l'amandier se classe en 2ème position après l'olivier avec une superficie de 45.700 ha pour une production moyenne annuelle de 2.000 tonnes. Vu l'importance que cette espèce est en train de prendre, le Plan Maroc Vert prévoit d'étendre sa superficie à 67.000 ha et la production prévisionnelle atteindrait 8.000 tonnes à l'horizon 2020.