L'Espace Darja, dédié à la danse contemporaine, dévoile sa nouvelle programmation 2016. Performances, chorégraphies, résidences d'artistes, littérature… la saison culturelle de l'espace Darja promet. Au programme, l'Espace Darja accueille du 24 janvier au 8 février une résidence de l'artiste chorégraphe Isabelle Shad. Cette chorégraphe concentre ses recherches sur le corps et ses mouvements, les liens entre image et représentation, forme et expérience. Poursuivant son intérêt pour les arts visuels, et notamment le mouvement cubiste, elle travaillera cette fois avec la danseuse et chorégraphe Léa Moro pour une nouvelle création où le corps lui-même devient une scène, à la fois espace, lieu, processus et objet d'observation. Dans le cadre du programme de transmission «Al….Projet Labo», initié par l'Espace Darja, Isabelle Schad encadrera une semaine de workshops avec les danseuses du programme. Evoluant entre danse et art visuel, Youness Atbane revient à l'Espace Darja du 8 au 12 février. Cette année, il initie une série de courtes résidences trimestrielles. Une réflexion menée de manière brève et instantanée. Youness Atbane poursuit ainsi son travail autour de l'objet, de sa signification et de la fascination qu'il peut produire une fois détourné de son usage quotidien ou de son contexte. Au programme également, Carambolage/danse et littérature prévue du 2 au 5 mars au cinéma Ritz. L'Espace Darja invite la littérature à rejoindre la danse et provoque ainsi des écritures croisées entre trois auteurs et trois chorégraphes. Nouveauté également marquante de la nouvelle saison, l'Espace Darja accueillera, du 15 au 27 mars, Claudia Triozzi. Cette artiste chorégraphe et plasticienne poursuivra son projet «Pour une thèse vivante», épisode 5. L'artiste met à nouveau en friction les savoirs et les pratiques pour interroger tout ce qui habite un geste. Elle porte sur le musée un regard autre, où images, objets, sons et langage sont au travail dans le temps précaire de la performance. L'Espace Darja est un espace indépendant fondé par la chorégraphe Meryem Jazouli en 2011. Depuis ses débuts, Elle a multiplié les collaborations et s'est appuyée sur d'autres dynamiques artistiques pour faire de ce lieu un endroit propice à l'émergence, à l'effervescence d'idées, d'actions et de rencontres. Une inscription qui déborde l'activité d'un chorégraphe pour croiser d'autres formes artistiques, d'autres regards et d'autres réflexions.