Et pour cause, l'Alliance Renault-Nissan a été le partenaire officiel de l'évènement. Une flotte de 200 véhicules électriques de l'Alliance, conduits notamment par des salariés volontaires des deux groupes Renault et Nissan, a assuré les déplacements des participants à la conférence. Elle a constitué la plus grande flotte 100% électrique jamais rassemblée pour un évènement d'envergure internationale. Il faut dire que le véhicule 100% électrique commence à représenter peu à peu une alternative solide par rapport au thermique, bien qu'il ne le remplacera pas totalement. Le rapport officiel «Action climat» rédigé par l'organisation Climate Action Network (CAN) en vue de la COP21, indique que la démarche vertueuse pour le secteur du transport passe par une électrification des véhicules, couplée à une décarbonisation de l'énergie électrique. Pour rappel, le CAN est un réseau mondial de plus de 700 organisations non gouvernementales dans 90 pays, dont le but est d'inciter les gouvernements et les citoyens à prendre des mesures pour limiter l'impact des activités humaines sur le climat. La motorisation électrique est la véritable solution de rupture pour lutter contre le réchauffement climatique, car elle n'émet pas de CO2 (dioxyde de carbone) lors de la conduite. Même en intégrant la production d'électricité nécessaire à la recharge du véhicule, le bilan CO2 du véhicule électrique est nettement plus favorable que celui d'un modèle thermique équivalent, dans la plupart des pays de commercialisation. Saviez-vous que ? Une personne opte pour un véhicule électrique toutes les 3 minutes dans le monde. Le marché de l'électrique continue à se développer à un rythme soutenu. En 2015, les ventes de véhicules électriques, toutes marques confondues, ont augmenté de près de 50% en Europe (contre 8% pour l'ensemble des véhicules). Notons que 7 millions de véhicules électriques en circulation dans le monde permettraient d'économiser 400.000 barils de pétrole par jour à l'horizon 2020. Véhicules électriques : Que deviennent les batteries usagées ? Donner une seconde vie aux batteries usagées des véhicules électriques c'est possible ! Renault par exemple explore l'utilisation stationnaire des batteries de ses véhicules électriques. Avec ses partenaires Nissan et Bouygues Energies & Services, elle a lancé en 2015 le projet ELSA – Energy Local Storage Advanced system –co-financé par la Commission européenne. Son objectif est de développer puis de commercialiser des systèmes de stockage d'électricité à partir des batteries de seconde vie. 6 sites seront équipés de ces systèmes de stockage en 2016 au Royaume-Uni, en France, Allemagne, Italie et Espagne. Ils couvriront une large gamme d'applications, allant des bâtiments tertiaires, aux quartiers, en passant par les sites industriels.