ALM : Quelle est la valeur ajoutée de votre rôle dans la série ramadanesque «Hibal Errih» pour votre parcours? Jawad Alami : D'abord, j'ai eu l'honneur de travailler avec le réalisateur de la série, Driss Roukh, qui a également réalisé le film «Boughaba» auquel j'ai pris part. D'ailleurs, j'ai déjà travaillé à ses côtés dans la série «Sa3a fi ljahim» à laquelle il a participé en tant qu'acteur. En ce qui concerne «Hibal Errih», cette série télévisée relate un mythe marocain remontant au Xème siècle. J'y participe aux côtés du grand acteur Mohamed Khouyi, entre autres. Le rôle que j'y interprète est nouveau pour moi. Il s'agit du leader des soldats et de l'armée d'une tribu. C'est un rôle composé sur lequel j'ai essayé de travailler aux côtés du réalisateur. Pour rappel, j'ai déjà collaboré avec des réalisateurs syriens et la réalisatrice marocaine Fatima Boubekdi qui m'ont accordé des rôles abondant dans le même sens que celui que j'interprète dans «Hibal Errih». Comment avez-vous préparé ce rôle composé ? Avant d'entamer le tournage, j'ai eu des échanges avec Driss Roukh et l'auteur de la série afin de prendre connaissance du personnage, de ses feelings, des côtés positifs et négatifs de sa personnalité, ainsi que de son attachement à l'une des princesses. En détail, j'ai travaillé sur le personnage au niveau des différentes phases de son évolution. Quelle est la différence entre les séries marocaines et celles arabes auxquelles vous avez déjà participé ? La différence ne dépasse pas le côté matériel. Les pays du Golfe mobilisent des budgets énormes pour bien rétribuer l'auteur de l'œuvre, le réalisateur et l'acteur. Pour sa part, le Maroc regorge de réalisateurs et d'acteurs compétents, voire de paysages naturels importants. Par l'occasion, je dois une fière chandelle à la société qui a coproduit «Hibal Errih» avec la chaîne 2M, ainsi qu'à Driss Roukh qui m'a fait confiance pour les fins du rôle dans la série. Le tout s'étant déroulé dans de bonnes conditions. Des projets en vue ? Il est prévu que je prenne part à la pièce de théâtre «Hors zone» de sa réalisatrice Fatiha Hennoun. Je me produirai dans cette œuvre aux côtés des artistes Ahmed Aoulad, Mohamed Banane et Alaeddine Nadir entre autres. Les répétitions pour cette œuvre seront entamées après ce Ramadan. Comme il est prévu que je participe à une série dont je préfère taire le nom et dont le tournage sera également entamé après le mois sacré.