Le taux d'endettement extérieur a été ramené de 42,6 % à 34,7 % du Produit Intérieur Brut (PIB) entre 2001 et 2002. La gestion active de la dette extérieure a atteint pleinement ses objectifs. Le poids de la dette extérieure est encore lourd sur les finances publiques. Le processus de diminution du stock de la dette extérieure publique s'est poursuivi en 2002 avec une nouvelle baisse de 12 % le ramenant de 163,1 milliards de DH à la fin de 2001 à 142,1 milliards de DH ou 13,9 milliards de $US à la fin de 2002. Cette diminution est le résultat des flux nets négatifs d'endettement extérieur (tirages–amortissements), et de l'impact de la dépréciation du dollar américain par rapport au dirham. De fait, le taux d'endettement extérieur a été ramené de 42,6 % à 34,7 % du Produit Intérieur Brut (PIB) entre 2001 et 2002, soit une réduction de près de 8 points de PIB. De même, le rapport du stock de la dette extérieure publique aux recettes courantes de la balance de paiements est revenu de 95 % à 86 % d'une fin d'année à l'autre. Selon les chiffres du Ministère des Finances, la structure de la dette extérieure publique par groupe de créanciers a été marquée ces dernières années par un renforcement de la part des institutions internationales de près de 10 % au détriment des créanciers bilatéraux (Club de Paris et pays arabes) et par une stabilité de la part du Club de Londres. «Ce faisant, les institutions internationales sont devenues le premier groupe créancier du pays en 2002 avec une part représentant 41% de l'encours total de la dette extérieure publique ; devançant légèrement les créanciers bilatéraux ; les banques commerciales viennent en troisième position avec une part de 18%», précise le rapport du ministère.À la fin de 2002, les principaux créanciers du pays représentant 5 % ou plus de l'encours total de la dette extérieure se présentent comme suit : BIRD : 18 %; France : 15 %; BAD : 8 %; BEI : 6 %; FADES : 5 %. Par débiteur, le Trésor demeure le principal emprunteur avec près de 65% du total de la dette, suivi de l'ONE (7,5%), la CNCA (3,5%), les ADM (3,4% ), l'OCP (3,2%), la part des autres établissements n'excède pas 2 % de la dette publique totale. La structure en devises s'est sensiblement améliorée, si bien que la part de l'euro s'est renforcée d'environ 5 points au détriment du dollar américain pour atteindre 48 %, alors que celle du yen est restée stable aux alentours de 8 %. Cette structure réduit l'exposition au risque de change et permet une meilleure compensation des fluctuations des différentes devises. La conversion de dettes en investissements privés pour un montant de 51 millions $US dont 30 millions à l'égard du Koweït et 21 millions vis-à-vis de l'Espagne. Aussi, la conversion en investissements publics d'un montant de 68 millions $US de dettes à l'égard de l'Italie a été consentie. En plus, le remboursement par anticipation de prêts onéreux pour un montant global de 197 M $US est à relever. À ces opérations qui concernent le Trésor, s'ajoute le remboursement par anticipation d'un montant de dette onéreuse de l'ordre de 60 millions $US par les trois établissements publics que sont la CNCA, l'ONDA et Maroc Telecom.