C'est la 3ème intervention de l'Agence française de développement dans le cadre du Perg. Ce prêt couvrira environ 500 villages. L'Agence française de développement (AFD) vient d'octroyer un prêt de 400 millions de DH à l'Office national d'électricité (ONE) pour le financement d'une partie de la 3ème tranche du Programme d'électrification rurale globale (Perg). Ce prêt, qui a fait l'objet, vendredi dernier à Casablanca, d'une convention entre l'ONE et l'AFD servira au financement partiel des projets d'électrification rurale dans les provinces de Chichaoua, Essaouira et Larache. Le financement de l'AFD couvrira environ 500 villages et permettra, par la suite, d'améliorer le taux d'électrification rurale, qui passera de 5 à 64% dans les provinces de Larache, de 22 à 37% dans la province d'Essaouira et de 40 à 64% à Chichaoua. A l'horizon 2004, quelque 850 villages, en tout, regroupant 43.000 foyers devront bénéficier de l'électrification rurale. Le taux d'électrification rurale sera ainsi porté à près de 70%. La 3ème tranche du Perg porte sur l'électrification d'environ 320.000 foyers d'ici 2006, soit plus de 2 millions d'habitants répartis sur 5.150 villages à l'échelle nationale pour un budget de 3,85 milliards de DH. Au cours de la cérémonie de signature de la convention, Ahmed Nakkouch, directeur général de l'ONE a souligné que la réalisation du Perg à ce rythme a été rendue possible grâce au concours de l'AFD et à la coopération japonaise. Cette opération, a-t-il rappelé, constitue la 3ème intervention dans le cadre du Perg de l'AFD dont le 1er prêt, octroyé en 1996, s'est élevé à 200 millions de francs français. Ce prêt avait concerné 569 villages (513.000 habitants) répartis sur 33 provinces. le deuxième prêt, contracté en 1998, d'un montant de 300 millions de francs français, avait permis l'électrification de 1297 villages répartis sur 39 provinces. Pour sa part, Rémi Genevey, directeur au Maroc de l'Agence française a indiqué que ce financement sera consacré aux travaux de raccordement au réseau, ainsi qu'au financement du suivi des impacts socioéconomiques du projet, tels la mise à niveau des infrastructures de base, priorité des autorités marocaines pour le désenclavement et le développement, l'amélioration des conditions de vie des populations, l'implantation de petites activités de production ou de services utilisant l'énergie électrique.