100 millions d'euros viennent s'ajouter aux encours marocains contractés de la Banque africaine de développement (BAD). Un prêt qui a été accordé mercredi à Abdijan, et ce en vue de soutenir la phase III du Programme d'appui au développement du secteur financier marocain (PADESFI). L'objectif est de créer les conditions nécessaires à une croissance économique inclusive. Ceci ne peut être opérationnel qu'à travers le développement du secteur financier. En conséquence, l'accès aux services financiers de base sera amélioré, notamment pour les femmes, les jeunes et les entreprises (TPME) aussi bien issus du monde urbain que des zones rurales. De même, la gouvernance du secteur sera renforcée et les marchés de capitaux davantage dynamisés. En effet, la troisième phase du PADESFI alignera davantage le dispositif de gouvernance des finances marocaines aux standards nationaux et encouragera, par ailleurs, l'approfondissement des marchés des capitaux. Le programme permettra également d'asseoir encore plus le Statut de Casablanca en tant que place financière d'envergure internationale. «Le PADESFI III répond aux orientations stratégiques du programme du gouvernement marocain, qui encourage l'amélioration de l'inclusion financière, de la gouvernance et de l'environnement des affaires», indique la Banque africaine de développement dans une note relayée par la MAP. Et de poursuivre que «cet appui reflète ainsi l'engagement fort et continu de la BAD à accompagner les autorités marocaines dans la mise en place de réformes structurelles de deuxième génération, en vue de développer le secteur financier. En effet, le prêt de la Banque africaine de développement s'inscrit dans la continuité des actions de soutien engagées par l'institution financière en faveur du Royaume». Citons dans ce sens les deux premières phases du PADESFI lancées respectivement en 2009 et 2011. De même, d'autres projets institutionnels sont en cours d'exécution. Il s'agit entre autres d'actions relatives au renforcement du dispositif marocain de régulation et de contrôle des marchés financiers et l'élaboration du Code monétaire et financier marocain ainsi que de projets relatifs aux garanties adressées aux entreprises particulièrement les TPME. Rappelons que les engagements cumulés de la BAD au Maroc s'élèvent à ce jour à près de 2,1 milliards d'euros, et ce pour 33 opérations en cours d'exécution. Avec MAP