De temps en temps certain(e)s pseudo démocrates ou pseudo féministes, qui ne sont en vérité que des pions du néo-makhzen, font des sorties médiatiques visant à nous coller une étiquette politique et créer la zizanie au sein de l'association et au sein de l'opinion publique qui nous soutient. De temps en temps certain(e)s pseudo démocrates ou pseudo féministes, qui ne sont en vérité que des pions du néo-makhzen, font des sorties médiatiques visant à nous coller une étiquette politique et créer la zizanie au sein de l'association et au sein de l'opinion publique qui nous soutient. La Ligue démocratique des droits de la femme (LDDF) n'a nullement besoin de prouver son autonomie de décision et d'action et son indépendance, vis-à-vis de quel que parti ou partie que ce soit, et ceci depuis sa création. D'ailleurs c'est la seule association qui a pris tout son temps pour mûrir son projet. Cela a duré 4 ans (de 1989 à 1993), avant d'annoncer sa constitution par une poignée de femmes qui s'est vite rendue compte des limites des associations féminines évoluant dans le giron de partis politiques et qui n'arrivaient pas de se défaire, un tant soit peu, du paternalisme avéré de ces derniers et de ce rapport qu'ils affichaient celui du maître à l'esclave. Aussi, nous défions quiconque à prétendre que notre programme d'action, ou nos communiqués, véhicule une position politique de tel ou tel parti. Toutefois, c'est un motif de fierté pour nous de compter parmi nos membres des compétences militantes femmes et hommes appartenant à différentes sensibilités politiques que ce soit du PADS, du PPS ou de l'USF. Car c'est ce qui fait notre force et enrichit notre projet. Nous tenons à préciser à celles et à ceux qui sont dérangés par cette synergie, source de notre rayonnement et cause de cette crédibilité dont nous jouissons aussi bien à l'intérieur du Maroc qu'à l'extérieur, que notre stratégie pour l'égalité et la citoyenneté s'insère dans le droit fil de la lutte des forces vives de ce pays pour l'instauration d'une société démocratique et moderne. Personne ne pourra nous intimider car nous avons la peau dure et même les prêcheurs de la haine et de l'obscurantisme n'ont pas réussi à nous ébranler dans nos convictions. La sincérité de notre combat n'est plus à prouver contrairement à certains assoiffés de pouvoir qui collectionnent les strapontins à la mesure de leur parcours médiocre, caressant le makhzen dans le sens du poil et puisqu'ils n'ont rien vraiment à lui vendre, ils lui présentent leur allégeance en s'attaquant aux vrai(e)s militant(e)s. Quant « aux grandes associations qui ont forgé leur autonomie », rafraîchir certaines mémoires est de bonne guerre : la LDDF comptent actuellement 13.000 membres regroupés au sein de 14 sections implantées en milieux urbain et rural. Elle dispose d'un réseau de 10 centres d'écoute baptisés LDDF Assistance», d'un Centre d'information et d'observation des femmes marocaines (CIOFEM), d'un espace pour jeunes baptisé «Espace pour l'venir», d'une Ecole de l'égalité et de la citoyenneté, qui dispense aux enseignants les valeurs démocratiques et égalitaires, outre les Caravanes nationales de l'égalité et de la solidarité et les Caravanes du Sud pour l'égalité, initiées au profit des femmes émigrées. La Ligue démocratique des droits de la Femme, connue par son action de proximité, au vrai et noble sens du terme, a fait son choix dès le départ à savoir, aider les plus démunis et faire connaître leurs conditions de vie. Les initiatives qu'elle entreprend au niveau du plaidoyer sont toujours intimement liées au vécu des citoyens au quotidien. Elle tend la main à toutes les bonnes volontés animées par le souci de faire avancer les choses loin de tous calculs politiciens ou intérêt personnel. Convaincue de la justesse de son combat, elle continuera son chemin sans se soucier ni des gesticulations de marionnettes émanant des un(e)s, ni des réflexions belliqueuses provenant des autres, notamment de certaines animatrices de « grandes associations qui ont tellement forgé leur autonomie » qu'elles s'apparentent, de plus en plus, à des clubs mondains dont la défense de la cause se réduit à un sujet de conversation ne dépassant guère les salons d'hôtels huppés de Rabat et de Casablanca. A bon entendeur salut! • Secrétariat National Fouzia Assouli : Secrétaire Générale