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La vengeance de la Mexicaine
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 03 - 06 - 2002

Tarik Brahimi croupit dans une prison aux États Unis. Il est accusé de terrorisme. Pour lui, comme pour sa famille, il s'agit d'une vengeance de son ex-femme…
Prison de San Antonio à New Mexico. Une cellule sous haute surveillance. Derrière la lourde porte, un jeune marocain, poursuit depuis le 23 mai une grève la faim. Son procès est fixé pour la semaine prochaine. Chef d'inculpation : appartenance à un réseau terroriste. Preuves : des paroles de son ex-épouse, une mexicaine prénommée Cecile. C'est l'histoire cauchemardesque de Tarik. Un scénario de polar ? non, pas du tout.
Né en 1972, à Ahfir, de père instituteur, aujourd'hui directeur d'école à Sidi Maarouf Ouled Haddou à Casablanca, Tarik Brahimi a décroché son baccalauréat, à Had Ouled Frej, province d'El Jadida. Licence ès littérature anglaise de l'Université Hassan 2 de Casablanca, il obtient un diplôme du troisième cycle en commerce international toujours à Casablanca.
1997. Direction les Etats unis. Tarik est inscrit à l'université de Texas Laredo où il décroche avec brio son magister, le 14 août 1999. Grâce à ses excellentes notes, il a pu avoir un poste de professeur à l'United independant school district. Tout semble aller comme sur des roulettes pour ce jeune marocain, qui n'a d'autre activité depuis sa tendre jeunesse que ses cours et ses classes. Chose que regrette aujourd'hui son père Ahmed, pour qui un minimum de culture politique aurait pu éviter à Tarek les tracas d'aujourd'hui.
1999, Tarek fait connaissance avec Cecile, une étudiante mexicaine, belle et enjouée. Le coup de foudre? Il semble bien que oui, puisque Tarik n'a pas besoin de mariage blanc et la Mexicaine ne peut rien lui garantir. Sauf l'amour. Et Tarik en a goûté jusqu'à tout regretter aujourd'hui. Le jeune couple, fringant convole en justes noces au mois d'octobre 1999. Plus d'un an plus tard, le 2 janvier 2001, précisément, le duo a eu son premier enfant, un superbe bébé de sexe féminin est venu égayer le foyer de Tarek et Cécile. Ce n'est pas pour longtemps.
Au mois de novembre de la même année, le couple se sépare. En instance de divorce, devant le tribunal, Cécile traite son ex-époux de terroriste. «Elle a assuré que ce sont les accointances de son ex-mari avec les groupes terroristes qui sont derrière leur divorce», lâche-t-elle devant une salle d'audience ordinaire qui avait à régler un différend conjugal pas plus. Tarek réfute les accusations de Cécile, exigeant du président de bien notifier la gravité des propos tenus à son rencontre, sans preuves aucune. Le juge obtempère et la sentence est tombée.
Le couple est divorcé et le père a droit de rendre visite à sa fillette trois fois pas semaine. Scandale du côté de la Mexicaine et de sa mère. Elles n'avaient pas dit leur dernier mot. Le 11 septembre est toujours vivace et plus que jamais le FBI a les mains libres pour poursuivre ses investigations dès qu'il y a un soupçon de terrorisme
en l'air. La police a entendu Cécile quelques semaines plus tard. Elle est venue dénoncer son ex-mari. C'était en mars 2002. Tarik est convoqué et entendu. Il s'agit bel et bien d'un litige conjugal. Aucune suite n'a été donnée. Deux mois plus tard, Tarek est arrêté, cette fois-ci, « pour ne pas avoir répondu aux convocations que le bureau de l'immigration lui a adressées.
L'objectif est le retrait de sa carte de séjour ». Devant le tribunal, Tarek prouve qu'il n'a rien reçu et c'est son ex-femme qui a reçu et caché lesdites convocations si convocations il y avait… 24 jours de détention avant que le tribunal ne prononce la relaxation, sous garanties de Tarek. Manque de pot, à la sortie du tribunal, Tarek est interpellé par les agents du FBI qui se considèrent en possession de nouvelles preuves, de nouvelles déclarations de Cécile et de sa mère, comme quoi le Marocain est un terroriste.
Depuis le 23 mai, Tarek observe une grève de la faim à la prison de San Antonio. Son avocat, Me Rongel n'a pas eu le droit de le voir. La procédure de lutte anti-terroriste donne plein droit au FBI de disposer comme il l'entend des suspects. Selon Ahmed Brahimi, l'affaire a pris une nouvelle tournure avec la convocation de son deuxième enfant installé aux Etats Unis. Il est convoqué pour ce mercredi. Cela sent le souffre…


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