Le ministère de l'intérieur se trouve au centre du dispositif en place pour réussir les prochaines échéances électorales. Tout le monde se met d'accord sur le nouveau rôle de ce département névralgique. Depuis la nomination de Driss Jettou à la tête du ministère de l'Intérieur, on sentait un vent de renouveau souffler sur ce département. Le tenant du portefeuille n'est pas issu de l'administration de l'intérieur à proprement parler. Ouvert sur les composantes du champ politique et les acteurs de la société civile, M. Jettou a vite fait de marquer sa différence avec le passé. Et pour les prochaines élections, c'est à un travail de véritable maestro, de facilitation et médiateur à la fois, auquel on a assisté. Plus que jamais, le ministère de l'Intérieur se trouve au diapason des aspirations des politiques et des acteurs de la société civile. Et c'est dans ce cadre que l'on peut inscrire les nouveautés concernant les campagnes de sensibilisation autour des élections et l'incitation des citoyens à accomplir leur devoir de vote. Le ministère a choisi de déléguer ses campagnes à des agences de communication mais sur la base d'appel d'offres et donc de cahier de charges. Les messages que lance depuis le ministre de l'Intérieur sont clairs. Il n'est pas question que le ministère s'immisce dans les affaires partisanes et s'érige en arbitre du jeu électoral. Autrement dit, plus que jamais les partis qui ont appelé à la neutralité de l'administration auront à faire face à leurs véritables potentialités et ce sont les électeurs qui choisiront. Les partis assumeront leur choix. Ils présenteront leurs listes sans intervention aucune. Plus possibilité de jeter la responsabilité de l'échec des candidats sur l'intervention de l'administration…