Le Centre national d'Intelligence espagnol (CNI) a refusé de déclassifier les messages que lui avaient envoyés les services de sécurité marocains avant les attentats du 11 mars à Madrid. Le Centre national d'Intelligence espagnol (CNI) a refusé de déclassifier les messages que lui avaient envoyés les services de sécurité marocains avant les attentats du 11 mars à Madrid. Le CNI s'est opposé à la demande formulée par les groupes parlementaires de la Gauche unie (IU) et de ERC qui avaient exigé que les services espagnols remettent à la commission parlementaire chargée de l'enquête sur les actes terroristes un rapport qui lui avait été remis par la DST marocaine quelques mois avant le 11 mars. Le CNI a expliqué cette décision par le fait que seules les documents nationaux pouvaient être déclassifiés et que ceux émanant de services amis sont protégés par des accords bilatéraux. De son côté, la commission parlementaire d'enquête créée par le Congrès des députés (Parlement espagnol) a refusé de convoquer le ministre marocain de l'Intérieur, El Mustapha Sahel, comme le demandaient les députés d'ERC et d'IU.