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Salim Bekkari : Nous louons les voitures anciennes pour les préserver
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 12 - 04 - 2014

ALM : Une société de location de véhicules classiques ? Est-ce que ce n'est pas imprudent de louer des voitures rares et anciennes ?
Salim Bekkari : Détrompez-vous, ça ne peut leur faire que du bien de rouler ! De plus, ce n'est pas de la location à but lucratif, mais un autofinancement de leur entretien régulier.
Quoi de mieux que de louer ce patrimoine automobile, pour le faire connaître, le partager, le préserver et surtout l'entretenir. Et puis, ces voitures, si elles ne roulent pas, c'est comme si on les mettait un peu à la casse. Souvent, quand on ne sort pas ces voitures, au bout de six mois la probabilité est forte de se retrouver avec des problèmes de freinage, d'embrayage, des ennuis de moteur, etc. Pour les entretenir donc, il faut les mettre à la disposition des gens.
Quels sont les clients intéressés par la location de voitures d'époque ?
Ce sont généralement des entreprises qui veulent faire des team-building ou des boîtes de production cinématographique qui réalisent des films d'époque ou d'action, ou encore dans le cadre de cérémonies de mariage, etc. Ces véhicules peuvent également être utilisés à des fins publicitaires, pour des shootings photo mode par exemple, des campagnes pub ou du branding directement sur nos voitures…
Vos voitures sont-elles très sollicitées pour les films et événements?
Elles ont été louées pour différents tournages : on peut citer à titre d'exemple celui opéré à Tanger avec Roger Hanin, mais aussi OSS 117 avec Jean Dujardin, La colline a des yeux avec Alexandre Aja, ou encore Le dernier vol avec Marion Cotillard et Guillaume Canet… mais la liste est encore longue. Notre Chevrolet Corvette 1955 a été louée pour la 1ère édition du Festival du Rire de Marrakech avec Jamel Debbouze, ainsi, que pour les vidéoclips d'Hélène Segara et Matt Pokora. Nous avons également eu l'honneur de participer au shooting de Kate Moss à la Palmeraie de Marrakech avec la Ford Mustang Cabriolet de 1964 ainsi qu'au shooting de Mango début avril 2012 à Marrakech en Cadillac Eldorado Cabriolet de 1954 et celui de Gucci à Essaouira en Jaguar Type E Coupé de 1962.
Quels sont les modèles les plus prisés à la location ?
Cela dépend du marché sur lequel nous voulons nous positionner : Pour le monde du cinéma, ce sont principalement les voitures allant des années 20 jusqu'aux années 60, comme les Renault Torpédo 1927, la Citroën Traction 1936 ou encore notre Rolls-Royce Phantom 1 de 1925, ou bien même nos Jaguar Type E des années 60 ! Pour les mariages, ce sont plutôt les voitures glamour qui sont les plus en vogue.
Quels sont les critères qui vous font dire qu'une voiture est « collectionnable » ou pas ?
Il faudrait que ce soit une voiture qui a révolutionné l'histoire automobile et qui a marqué son temps par sa technologie, par sa rareté et par ses performances, mais surtout qui n'est pas passée inaperçue à son époque. Il faut que ce soit une voiture rare, prestigieuse et aimée par les collectionneurs.

Si on prend «stricto sensu» les critères que vous décrivez, une 2CV ne serait pas «collectionnable» puisqu'elle n'est ni rare, ni prestigieuse, ni performante…
C'est une voiture qui a marqué son temps car ce fut l'une des premières citadines en France, commercialisée juste après la Seconde Guerre mondiale et qui a constitué un véritable boom pour la marque. Elle fut la concurrente directe de la Coccinelle Volkswagen. Elle possède un capital sympathie non négligeable et fut également une star de cinéma avec des films comme ceux de Louis de Funès.
Comment fixe-t-on la cote d'une voiture de collection ?
En plus du modèle de la voiture, c'est le coût de restauration, et le coût des pièces détachées, le nombre d'heures de travail passées sur une voiture d'époque pour achever sa restauration qui fixe réellement sa cote finale. C'est pourquoi les voitures de collection ont une cote plus ou moins élevée en fonction des modèles aussi. Un collectionneur va passer un temps important pour remettre telle qu'elle était à l'identique une voiture d'époque.
Qu'est-ce qui vous a décidé à travailler sur le créneau des automobiles de collection et qu'espérez-vous un jour pour le Maroc?
J'espère que le Maroc aura un jour la même approche que les Etats-Unis et l'Europe, qui possèdent des musées de voitures anciennes et qui organisent des événements internationaux autour de ces automobiles et arrivent à drainer des touristes et faire ainsi découvrir leur pays. J'espère aussi que les étrangers installés au Maroc pourront un jour y ramener leurs véhicules d'époque sans subir de contraintes administratives ou autres. Notre but essentiel est d'enrichir davantage notre parc de voitures anciennes au Maroc. Ces véhicules d'époque doivent continuer d'exister et d'être bichonnés car ils sont ancrés dans un patrimoine culturel chargé d'histoire et d'émotion qui est celui de notre beau pays !


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