Vous allez peut-être me trouver un peu énervé, et ce n'est pas très faux. En fait, ce n'est pas de l'énervement, c'est du désespoir. Si je répète partout que je ne suis pas journaliste, mais seulement billettiste, c'est parce que j'ai un immense respect pour ce noble métier. Si un billettiste a le droit d'écrire, en toute irresponsabilité, un peu n'importe quoi, le journaliste se doit de ne donner que des informations justes et vérifiées. Or, tous ne le font pas. La preuve, c'est que, mercredi, un confrère arabophone a publié un article, non signé, très critique, sur «Kane Yamakane, le premier long-métrage du jeune Saïd C. Naciri, avec la photo de notre célèbre grand rigolo Said Naciri, le vrai… enfin… l'ancien quoi. Oui, ils ont le même nom, mais ce n'est pas une raison d'attaquer l'un pour régler les comptes avec l'autre. C'est une erreur ? Je ne le crois pas car le ou la journaliste qui a écrit ça est censé(e) se trouver, ici, sur place, à Marrakech. A moins qu'il ou qu'elle n'ait même pas vu le film. En toute confraternité, je trouve ça scandaleux ! A demain