Sur la scène internationale, SM le Roi Mohammed VI a adressé un discours d'une portée humanitaire. Dans un discours à la 67ème session de l'Assemblée générale de l'ONU, en septembre 2012, dont lecture a été donnée par SAR le prince Moulay Rachid, qui représente le Souverain aux travaux de cette session, SM le Roi Mohammed VI a attiré l'attention de la communauté internationale sur l'importance d'une lutte collective contre l'extrémisme. «Je ne saurais conclure ce discours sans évoquer la nécessité d'une lutte collective, coordonnée et efficace contre toutes les formes d'extrémisme, de haine et de xénophobie, et contre toute provocation ou atteinte à la foi et à la sensibilité d'autrui, quels qu'en soient les mobiles et les manifestations», a souligné le Souverain. Face à la montée de ces phénomènes odieux et à leurs répercussions dramatiques, les efforts que déploie chaque Etat au niveau national, pour y faire face, doivent s'intégrer dans une stratégie internationale coordonnée, tenant compte des nobles initiatives qui ont été lancées, mobilisant tous les organismes des Nations unies, et s'appuyant sur des engagements clairs et sur la régulation et la dissémination des meilleures pratiques nationales et régionales en la matière, selon SM le Roi Mohammed VI. «Il nous appartient à nous, Etats membres, de fournir les moyens nécessaires et de réaffirmer la volonté politique de soutenir notre Organisation et de réformer ses structures et ses moyens d'intervention, en vue d'en faire un instrument efficace pour la réalisation de la paix, la sécurité et la coopération et pour assurer la nécessaire diffusion des valeurs de tolérance et de coexistence, au service de l'humanité toute entière», a indiqué le Souverain. Devant l'Assemblée générale de l'ONU, SM le Roi Mohammed VI a saisi l'occasion pour revenir sur la réalité internationale qui se caractérise par des mutations aussi importantes que rapides, dont la principale manifestation est la persistance de la crise économique mondiale, avec ses nombreuses ramifications et la multiplication des foyers de tension, des différends politiques et des conflits armés. Pour le Souverain, à ces contraintes s'ajoutent des défis globaux si complexes qu'ils dépassent les frontières et les possibilités des Etats. Ce sont notamment les défis du développement durable, de la protection de l'environnement, du respect des droits de l'Homme, de la montée du terrorisme international et du crime organisé sous toutes ses formes. «Face à ces transformations encore à l'œuvre, nous nous devons, en tant qu'Etats membres, de mettre à la disposition des Nations unies les moyens nécessaires pour faire face aux défis précités. Il faudra, à cet effet, élargir les horizons de l'Organisation, renouveler son mode d'action, tout en préservant ses principes et ses objectifs, pour qu'elle puisse s'affirmer comme acteur œuvrant pour une gouvernance politique efficiente, et comme instrument de gouvernance économique équitable», a souhaité le Souverain.