Une journée d'étude sur le thème «Femme et développement. Pour une meilleure participation de la femme marocaine au secteur privé», a été organisée, lundi à Rabat. La séance d'ouverture de la journée, organisée par l'UNFM et la Fédération des Chambres marocaines de commerce, de l'industrie et des services, à l'occasion du 33-ème anniversaire de la création de l'Union nationale des femmes du Maroc (UNFM), a été présidée par la Princesse Lalla Fatima Zohra. Dans son allocution, elle s'est déclarée convaincue que cette journée aboutira à des recommandations de nature à rendre encore plus efficient le rôle de la femme dans le développement économique. «J'ai la parfaite conviction que les développements et les évolutions positifs que notre pays connaît, nous incitent à l'optimisme et à avoir la foi en des lendemains meilleurs», a-t-elle souligné. Nezha Chekrouni, ministre chargée de la condition féminine, de la protection de la famille et de l'enfance et de l'insertion des handicapés, a relevé que l'étude de la problématique de l'implication de la femme dans le développement traduit la profonde compréhension des défis du troisième millénaire, une ère où l'amélioration de la condition féminine s'impose. Elle a estimé nécessaire de soutenir toute dynamique d'inspiration féminine et de protéger les droits et la dignité de la femme dont la participation au développement doit être abordée comme «un choix stratégique». De son côté, Abdelhamid Aouad, ministre de la Prévision économique et du Plan, a affirmé que la stratégie de la promotion de la femme repose sur trois axes fondamentaux. Le premier porte sur l'adoption de politiques d'intégration pour remédier au retard enregistré notamment dans les domaines de l'alphabétisation, de l'éducation, de la formation et de la santé reproductive. Le deuxième consiste à mettre en place un cadre de développement durable des ressources humaines féminines, capable de valoriser les capacités de la femme et lui permettre d'occuper la place qui lui revient de droit au sein de la société. Le troisième axe porte sur les structures d'accueil et d'assistance aux femmes et aux jeunes filles confrontées à des situations délicates. Pour sa part, Abdellah Zouhair, Président de la Fédération des chambres marocaines de commerce, de l'industrie et de services, a relevé que l'implication de la femme dans les affaires, au cours de ces dernières années, a certes connu une amélioration, mais elle demeure «faible», par rapport au nombre de femmes salariées.