Les préparatifs de la 19ème édition du Salon international de l'édition et du livre de Casablanca (SIEL) vont bon train. Ce rendez-vous livresque, situé au cœur de l'Office des foires et des expositions, sera maintenu du 29 mars au 7 avril. Les organisateurs prévoient plusieurs nouveautés au programme. D'abord, il y aura plus d'exposants par rapport à l'année dernière. Selon Hassan El Ouazzani, directeur du livre au ministère de la culture et coordinateur du comité d'organisation du SIEL, le rythme de dépôt des dossiers a progressé cette année par rapport à l'année précédente. Une commission de sélection des dossiers veille à la sélection des dossiers selon les critères professionnels. En effet, la commission est composée de représentants des ministères de la communication, de la culture et des habous et affaires islamiques et pour la première fois, un représentant de la maison des éditions du livre. «Vivre le Maroc culturel» est le thème choisi pour cette année. «Nous travaillons en collaboration avec les associations et les différentes institutions culturelles pour finaliser le programme intégral du salon». Autre nouveauté, plus de 44 pays vont participer à cette manifestation culturelle. «La Turquie était attendue comme invitée d'honneur. Malheureusement, elle s'est désistée à la dernière minute. Nous sommes en train de réfléchir à d'autres registres». Par ailleurs, les organisateurs ont réduit le nombre des salles ainsi que l'espace pour des raisons budgétaires et esthétiques du salon. «L'année dernière, quatre salles ont été consacrées aux conférences. Cette année, elles ne seront que trois. L'espace chapiteaux sera supprimé cette année car ça coûte cher», juge la même source. L'année dernière, le budget total du salon a été évalué à 10 millions de dirhams. Alors cette année, le SIEL 2013 sera organisé avec un budget réduit, estime M. El Ouazzani. Il est à rappeler que la date du SIEL a été reportée jusqu'au fin mars en termes de procédures organisationnelles ou particulièrement en termes de budget. L'une des raisons, l'organisation du Prix du livre du Maroc, qui dorénavant prendra en compte également la candidature des œuvres écrites en langues amazighe et hassanie. Ce qui nécessitera un temps plus élargi pour la lecture des ouvrages. Par ailleurs, cette dépendance entre le prix du livre et la date du SIEL s'explique principalement par le fait que la remise du prix constitue l'un des moments forts du programme culturel.