L'edition 2012 du Salon International de l'édition et du livre est prévue du 10 au 19 février. Plusieurs nouveautés se déclinent à l'horizon. Les préparatifs de la treizième édition du Salon international de l'edition et du livre vont bon train. Cette messe du livre est prévue cette année du 10 au 19 février dans son foyer habituel, la Foire internationale de Casablanca. Cette année plusieurs nouveautés au programme. D'abord, cet évènement organisé par le ministère de la Culture sera orchestré par Mohamed Amine Sbihi le nouveau chef de ce département. Ce dernier fraichement nommé doit gérer ce dossier du Salon qui bien avant son démarrage provoque déja la polémique. Certains éditeurs menacent de boycotter cette édition 2012. Dans un entretien au Soir échos, le ministre de la Culture avait assuré qu'il ne s'agissait en réalité que de quelques éditeurs de livres scolaires et avec lesquels son équipe allait obtenir un compromis. L'Arabie Saoudite, invitée d'honneur « Nous allons dicuter avec eux de leurs revendications et trouver une solution » avait dit Mohamed Amine Sbihi, il y a une quinzaine de jours. Aujourd'hui, le nuage semble s'être dissipé et de l'avis même de Hassan El Ouazani le directeur du livre au ministère, ils sont trés peu à ne pas vouloir participer à cette édition. « Au total, huit cent éditeurs viendront exposer leurs productions au Salon cette année », a t-il confié. L'Arabie Saoudite aura le stand le plus grand durant cette édition 2012. Et pour cause, ce pays est l'invité d'honneur. Le public aura donc l'occasion de découvrir la production littéraire de ce pays du Golfe. Des auteurs saoudiens viendront discuter de leurs création et leurs vision du monde. « Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la littérature saoudienne n'est pas du tout consensuelle. Il y a des auteurs qui osent et certains même se sont exilés au risque de se faire emprisonner » déclare un critqiue littéraire préférant garder l'anonymat. Ouverture à la réflexion Le salon du livre, le SIEL pour les intimes ce sont des stands, des livres mais aussi des rencontres débats. Fidèle à son habitude, ce salon prévoit cette année une série de conférences sur des thèmes tout aussi différents les uns que les autres mais dont la finalité est la même: celle de l'ouverture à la réflexion. Des auteurs de Palestine, d'Egypte, de Macédoine et de Colombie feront le déplacement cette année. De la macédoine, on peut citer le célèbre écrivain Luan Stalova. L'auteur du roman « Les chèvres de mon père » sera de la partie. Cette année, le printemps arabe et son impact sur la création sera entre autres un des thèmes phares du cycle de conférence programmé au salon. « Nous avons prévu une conférence sur le printemps arabe vu par des étrangers » affirme Hassan El Ouazani dans des propos au Soir échos. Alain Gresh, du monde diplomatique apportera son point de vue sur la question aux côtés d'autres intellectuels. Contrairement à l'année précédente, l'Union des écrivains du Maroc et la Maison de la poésie participent à l'organisation des tables rondes et proposent des thèmes et des écrivains. L'année dernière on se rappelle, un quiproquo entre les reponsables de ces structures et l'ex ministre de la Culture Benssalem Himmich avait glacé l'ambiance. « Cette année ce n'est pas le cas, ils vont participer à cette édition, il n'y a aucun problème » rassure Hassan El Ouazanni.