La riziculture dans la région du Gharb se trouve sérieusement menacée par les produits de la contrebande. Le président de l'Association de développement économique et social de Kénitra et régions a indiqué lors de l'inauguration de la 1ère Foire agricole du Gharb que la concurrence des produits de contrebande menace sérieusement la riziculture dans la région. Et de souligner qu'à cause de la contrebande, les professionnels ont été contraints d'abandonner un projet de mise en valeur de 35.000 ha, de réduire de 50 % la superficie habituelle qui était de 10.000 ha dans les années 60 et menacent d'abandonner la riziculture; il a ajouté que le non-paiement aux adhérents des associations des usagers d'eau des rizières des indemnités de 20 % sur le montant de la facture d'eau malgré, que ces associations aient permis, depuis 1999, de réduire de près de 30 % la consommation d'eau, ainsi que le cubage et les prix excessifs de l'eau d'irrigation pratiqués depuis 1977, constituent des problèmes qui entravent le développement des superficies de la riziculture dans la région. M. Mlah Ben Mchiche Alami a rappelé, à titre d'illustration, que la superficie de la riziculture équipée par le privé, qui était de 10.000 ha avant 1969, correspondant au début de la mise en vigueur du code des investissements agricoles, a baissé à près de 5.000 ha en 2001 après des investissements importants de la part de l'Office régional de mise en valeur agricole du Gharb (ORMVAG). Selon des statistiques de l'ORMVAG, la culture du riz occupe une superficie de 5.265 ha avec un rendement de 50 q/ha. M. Mlah Mchiche El Alami a estimé que la superficie de cette culture, qui est d'un grand intérêt pour la région du Gharb sur les plans économique et social, utilisant une main d'œuvre nombreuse au niveau de la production, de la transformation et de la commercialisation (175 jours environ par hectare) peut atteindre jusqu'à 35.000 ha. Selon lui, la politique économique du gouvernement n'est plus la même que durant les années 60 où on encourageait les nationaux à investir et à prendre le contrôle de l'économie nationale dans tous les secteurs. Durant la période des années 1990 à 2000, a-t-il dit.