Lors de la préparation d'un entretien d'embauche, en plus de répéter leur texte qui mettra en avant leurs qualités et compétences, les postulants pour certains postes doivent également se préparer à passer différents tests exigés par l'employeur pour mieux cerner le profil du candidat. Plusieurs types de tests existent aujourd'hui selon ce que l'employeur souhaite évaluer mais ceux qui se classent en tête, pour le moment, sont, sans conteste, les tests psychotechniques. Ces derniers rassemblent plusieurs types de tests : de mémoire, de culture générale et de personnalité, mais aussi des tests plus modernes comme les tests d'observation, les décryptages, les carrés logiques ou encore les matrices parmi lesquels on distingue : – Les QCM de personnalité évaluent la capacité d'écoute, la rigueur, le rapport aux autres et la capacité à s'affirmer. – Les tests d'intelligence évaluent la capacité à s'adapter à un nouvel environnement, à analyser et à synthétiser un problème pour y trouver des solutions, à découvrir ou intégrer de nouvelles règles ou contraintes. – Les tests dits projectifs évaluent la structure et l'organisation de la personnalité de manière globale comme le Rorschach (les fameuses taches d'encre à interpréter) ou encore le TAT (Thematic Apperception Test représentant des dessins). – Les tests psychologiques évaluent le «quotient émotionnel» (QE), c'est-à-dire le comportement relationnel, en société, la gestion des réactions et sentiments. – Les tests de QI ou quotient intellectuel évaluent la manière de réfléchir, la vivacité d'esprit et la logique. Les tests psychotechniques prennent en général la forme de QCM. Il faut alors répondre à une série de questions dans un temps limité (en moyenne 1h30) : 25 questions sur l'aptitude verbale en 20 minutes, 15 questions sur l'aptitude numérique en 20 minutes, 20 questions sur le raisonnement logique en 25 minutes, 4 questions d'attention et mémorisation en 10 minutes. Ces différents tests sont utilisés pour mesurer les aptitudes logiques, verbales et numériques d'une personne ainsi que sa capacité logique et intellectuelle, mais il existe d'autres types que les employeurs prônent en ce moment à l'instar de la mise en situation professionnelle. Celle-ci consiste à mettre en situation de travail, un postulant soit en lui posant des questions sur une situation de vie professionnelle soit en le mettant en condition réelle pour tester ses capacités de travail. Le candidat pourra par exemple être directement projeté sur une plate-forme téléphonique ou encore intégré à un atelier de production où chacun de ses gestes et comportements est observé par les salariés. Un autre test qui était très prisé par les recruteurs mais qui a perdu son ampleur avec l'ère de l'informatique est le test graphologique. Bien que certains puissent encore demander une lettre manuscrite scannée, ce test, qui ne faisait pas l'unanimité d'un point de vue scientifique, a également été relégué au second rang pour son coût assez conséquent.