Le secteur d'investissement privilégié des Marocains résidant à l'étranger (MRE) reste l'immobilier. Les MRE constituent les premiers investisseurs immobilier «étrangers». Dans un climat morose, où le secteur immobilier mondial a subi un fort ralentissement lié à la prudence accrue des banquiers, aux excès des prix proposés, la situation de l'immobilier au Maroc n'est point alarmante. Selon les professionnels, il n'y a pas de crise du secteur malgré la baisse des ventes de logements dans plusieurs grandes villes en l'occurrence Marrakech, Tanger et Agadir. Mais il faut reconnaître que cette crise économique mondiale a un effet sur l'investissement immobilier au Maroc. Les professionnels du marché reconnaissent toutefois un ralentissement de la demande des MRE et des étrangers en matière d'acquisition immobilière, et ce, malgré la baisse des prix de l'immobilier. Ce ralentissement s'explique par les licenciements massifs que connaît actuellement la main-d'œuvre marocaine. A ceci s'ajoute l'inquiétude provoquée par l'ampleur de la crise. Les MRE prennent plus de temps avant de se décider à acheter un produit immobilier. Cela dit, il faut relever aussi que la perte de confiance dans les banques de l'étranger poussent les épargnants à investir leurs économies dans l'acquisition de biens.L'acquisition d'un bien immobilier au Maroc n'est plus perçue comme l'achat d'une seconde résidence mais plutôt comme un investissement qui permettra de rentabiliser leur capital. L'immobilier connaît des fortunes diverses selon le standing.Si le moyen gamme et l'économique sont peu affectés, le haut de gamme traverse une mauvaise période. La demande étrangère sur le marché du haut de gamme a tendance à se réduire à cause des pertes en pouvoir d'achat qu'elle a subies suite à la crise internationale.En ces temps d'incertitudes, les investisseurs étrangers sont particulièrement prudents décidant ainsi de différer leur achats. Conséquence : les promoteurs immobiliers trouvent des difficultés à écouler leurs produits dans certaines villes. C'est notamment le cas de Marrakech où beaucoup de promoteurs se sont retrouvés avec des unités invendues. Selon la FNPI (Fédération nationale des promoteurs immobiliers), c'est le créneau des résidences touristiques haut standing souvent destiné à la clientèle étrangère qui souffre de la conjoncture internationale et principalement les villes de Marrakech et de Tanger qui connaissent un phénomène de baisse de prix et de méventes. Pour ce qui est du moyen standing, la situation ne semble pas avoir sensiblement changé, du moins selon certains opérateurs. Ceux-ci observent que la stagnation des prix a toujours cours en raison d'une offre en logements sur ce segment déficitaire par rapport à la demande. Le SMAP Immo qui se tiendra à Paris du 21 au 24 mai 2009 sera l'occasion pour le Maroc de présenter de nouvelles opportunités. Professionnels, agences et clients se rencontreront autour de questions pratiques d'investissement, d'avantages administratifs et fonciers. Le salon propose une offre immobilière très large, afin de répondre à toutes les demandes et à tous les budgets. Attiré par les perspectives immobilières au Maroc, le public du SMAP Immo comprend des visiteurs aux motivations variées : certains veulent acquérir ou construire un logement secondaire, d'autres envisagent un achat en vue de leur retraite ou souhaitent faire un bon investissement. Quels que soient leurs besoins, les visiteurs pourront rencontrer sur place tous les acteurs participant à la concrétisation d'un projet d'acquisition et d'installation. Des opportunités restent à saisir dans un pays réputé par la qualité de son accueil.