Le mois sacré du Ramadan est synonyme de spiritualité pour Salah-Eddine Bassir. «Je suis issu du quartier populaire Deb Ghallef, d'où j'ai hérité de tout un ensemble de traditions. Le jour, je me réveille un peu tard, puisque la veille, comme c'est le cas de presque tous les Marocains, je prie et je lis le Coran». Activité du jour : Bassir a pris l'habitude pendant ce mois sacré d'effectuer ses courses entre 13h et 14h. «Par nostalgie pour mon quartier, vers 15h, je me rends à Derb Ghallef soit pour participer à des tournois de quartiers, soit pour assister à de fabuleux matchs, c'est un de mes moments préférés», déclare-t-il à ALM. Bassir ne passe pas son temps à suivre les matchs dans les quartiers, il veille à effectuer chacune de ses prières dans la mosquée. Le soir, après le ftour, arrive le moment des rencontres entre amis. Bassir retrouve toujours ses camarades du club du Raja, de l'équipe nationale, sans oublier ceux de son quartier. «On joue aux cartes et on discute de différents sujets. On passe de très bons moments», avoue-t-il. Et d'ajouter, «Au Ramadan, l'ambiance à la maison est très conviviale. Toute la famille se réunit autour du ftour». Gourmand, Bassir ? «Je ne vous cache pas que je suis du genre qui aime voir sur la table du ftour toutes les chhiwates marocaines : les crêpes, la chabakia, les briouate, les plats à base de poisson ou de foie et la liste est longue». Côté professionnel, Bassir vient à peine de terminer sa mission au sein de la célèbre émission de football Al kadam Addahabi, «Nous avions une énorme responsabilité, mes coéquipiers et moi. Nos jeunes footballeurs sont, au départ, de simples adolescents à qui nous devions apporter notre savoir-faire. Nous avons fait en sorte de leur inculquer tout ce que l'on sait sur le football, sans oublier de mettre l'accent sur l'importance d'être discipliné et surtout avoir l'esprit sportif», relève-t-il. Bassir pense sérieusement à devenir entraîneur. «Pour l'instant, je me documente pour mieux connaître la fonction d'entraîneur. Je compte me professionnaliser dans ce domaine et, de ce fait, partir à l'étranger pour décrocher des diplômes. J'ai assez d'expérience en tant que joueur. Un nouveau défi à relever», déclare Bassir.