Vous êtes séduit par une « caisse » et vous voulez à tout prix l'acheter. Pas de problème ! Les formules de crédit à la consommation ? Il y en a à la pelle. Il suffit de remplir les conditions nécessaires à l'octroi du crédit-auto. Les critères ? D'abord, votre situation bancaire (relevés). Il ne faut pas être un mauvais client. Un emploi stable (un an au moins) est de nature à renforcer votre dossier. C'est devenu un nouvel argument de vente chez tous les acteurs du marché, le temps moyen de réponse, en moyenne de 48 heures, mais qui peut être moins pour le cas des dossiers dits « solides ». Il ne peut y avoir de crédit sans risque, la gestion de ce dernier est assurée par l'agent du crédit à travers des garanties. : billet à ordre ou contrat autorisant la société de crédit à la consommation à prélever une somme bien déterminée. Aussi, le véhicule doit être hypothéqué au profit de l'organisme prêteur. En cas de non-paiement des traites, l'organisme en question peut saisir le véhicule. Seul inconvénient, votre voiture ne pourra pas quitter le territoire. Et pour ce faire, il faudra avoir la main levée provisoire. En revanche, si le dossier ne tient pas la route, la dernière décision revient à l'agent du crédit qui peut demander une caution. Point le plus important dans toute négociation d'un crédit-auto, le taux d'intérêt, connu chez les professionnels du secteur par le TEG (taux effectif global). Aux alentours de 15,63 %, ce taux diffère d'un organisme à l'autre. C'est qu'on appelle un taux préférentiel. Autrement dit, chaque établissement de crédit accorde un taux spécifique sur la base d'un partenariat conclu avec certaines marques de voitures. Le premier à avoir ouvert le bal : Wafasalaf avec Fiat. C'est le cas aussi d'Eqdom avec Suzuki, ou encore Honda avec Salafin. Dans la réalité, le client est libre de son choix, mais sur le papier, les choses se déroulent autrement. Le client peut contracter le crédit auprès de l'organisme qui lui fait la meilleure proposition. L'arrivée, donc, du crédit à la consommation a dopé les ventes du marché de l'automobile. Procédure souple et meilleur service après-vente, le crédit à la consommation a séduit plus d'un. Les formules se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque année, il y a une nouveauté sur le marché. La multiplication des campagnes de promotion a fait que la croissance moyenne par an est passée à 40 %. Au fil des années, le crédit à la consommation est devenu l'outil le plus pratique et le plus prisé par les accros des véhicules neufs. Résultat : cet outil financier, autrefois, dominé par le crédit classique, a gagné du terrain à tel point que les banques n'ont pas hésité à faire leurs entrées sur cette niche, en créant des filiales spécialisées dans le segment du crédit à la consommation : Assalaf Châabi, Atijari Cetelem, Sogecredi... Les professionnels du secteur de l'automobile estiment que cet instrument gagnera davantage en compétitivité dans les années à venir. En revanche, le crédit-bail, formule destinée essentiellement aux entreprises, est en baisse de régime ces dernières années. À l'origine, la fameuse TVA. L'avantage pour cette formule, qui, il y a quelques années, était le concurrent direct du crédit à la consommation, est la possibilité pour le bénéficiaire de comptabiliser les loyers en tant que charges. De ce fait, la TVA est récupérable. Les entreprises adeptes de cette formule optent, le plus souvent, à des durées de location courtes. Histoire d'éviter la désuétude du véhicule. Le reste est négociable. Par exemple, le TEG, qui est le même que celui utilisé par les sociétés de crédit à la consommation, peut être revu à la baisse, pour atteindre jusqu'à 12 %. Autre atout : la souplesse dans le traitement des dossiers. Si le client est connu, le crédit peut être débloqué en temps réel.