Ce sont vingt pays qui prendront part à la 7ème édition de «On marche», Festival international de danse contemporaine de Marrakech, qui se tiendra du 3 au 10 mars sous le thème: «On marche sur Mars». L'annonce a été faite par Taoufiq Izeddiou, directeur artistique de la compagnie Anania, organisatrice du festival. «C'est la première fois qu'on invite un grand nombre de pays», a-t-il avancé. Dans ce sens, quarante professeurs de danse et directeurs de scènes en provenance de pays orientaux comme l'Iran, l'Irak, le Liban ou l'Egypte, ainsi que la Tunisie, et bien évidemment le Maroc, voire de pays occidentaux tels que l'Angleterre, l'Italie et la France et même le Brésil, seront animés par la même passion qui est la chorégraphie. Le but étant, selon M. Izeddiou, «de contribuer à l'émergence de la danse et aider la nouvelle génération à ce propos». A cet effet, quatre espaces, à savoir la place Jamaâ El Fna, l'Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech, le théâtre Dar Takafa Daoudiate et le théâtre de l'Institut français de Marrakech accueilleront, pendant une semaine, les différents participants à cette manifestation gratuite pour faire le grand bonheur des amateurs de la danse. A elle seule, la place Jamaâ El Fna abritera des activités intenses. «Tous les deux jours, un chorégraphe est invité à travailler in situ et partager son expérience, son environnement avec un groupe de maximum dix autres danseurs», indiquent les initiateurs. Et d'enchaîner: «Le public aura tout au long de la journée la possibilité d'appréhender le processus de création et de comprendre les métiers de la chorégraphie». En outre, le 7ème Festival international de danse contemporaine de Marrakech sera marqué, entre autres, par l'organisation de spectacles de danse, de pièces de différentes parties du monde et de conférences. A leur tour, les femmes se verront réserver, tous les jours, un espace qualifié par M. Izeddiou de «Blabla». Bien que le festival «On marche» en soit à sa 7ème édition et compte à son actif des partenaires à l'instar, entre autres, de l'ambassade de France et l'Institut français de Paris, il continue à souffrir de l'absence d'un vrai soutien financier. «On a déposé notre demande au ministère de la culture et à la mairie et on attend toujours une réaction à ce niveau-là», a déclaré le directeur de cette manifestation. «Mais c'est grâce à la solidarité de nos partenaires que le festival «On marche» marche», a-t-il renchéri.