Le festival « On marche », dédié à la danse contemporaine, est prévu du 22 au 29 janvier. Cette année, pour la sixième édition, les spectacles en solo sont à l'honneur. Le spectacle inaugural se fera à la place Jamaa El Fnaâ le samedi 22 janvier à partir de 16 heures, avec la performance « Ceci n'est pas un hommes blanc » du français Claude Magne. On marche en est à sa sixième édition. Ce festival International de danse contemporaine est prévu du 22 au 29 janvier à Marrakech. Pour ce cru 2011, les organisateurs, à leur tête Taoufik Izeddiou de la compagnie Anania concoctent plusieurs nouveautés. Les spectacles en solo auront la part belle durant cette sixième édition. Avec dix spectacles au menu et la participations d'artistes du Liban de France, de Tunisie et de Madagascar et même de la Wallonie Bruxelles, on marche, met en perspective plusieurs interprétations en solo. Les chorégraphies auront lieu dans trois espaces de la Ville, le théâtre Dar Attakafa, l'ESAV et l'Institut Français. Ce festival qui connaît un réel succès du côté du public est aussi une source de motivation pour la création chorégraphique marocaine, donnant la possibilité aux artistes marocains de rencontrer le public. La programmation du festival, agencée par Taoufik Izeddiou donne à voir le regard que porte deux jeunes chorégraphes marocains sur la scène contemporaine internationale, selon deux axes. D'une part, une sélection d'artistes confirmés venus de tous les continents, et d'autre part un choix d'artistes parmi la nouvelle génération de chorégraphes où s'inventent les nouvelles formes chorégraphiques. Cette articulation entre «histoire de la danse» et «avant-garde» permet une approche critique de la modernité. Critique indispensable dans un pays en quête d'une modernité en prise avec sa société. Une modernité capable de porter l'histoire d'un pays ancré en Afrique, tourné vers l'Orient et au contact continu avec l'Occident. Le spectacle inaugural se fera à la place Jamaâ El Fna le samedi 22 janvier à partir de 16 heures, avec la performance « Ceci n'est pas un homme blanc » du français Claude Magne. Une heure après, le public aura rendez-vous avec une déambulation de Gnaouas avec les danseurs d'Anania. Ce show est conçu par Taoufik Izeddiou. Cette parade va s'acheminer jusqu'à l'Institut français de Marrakech. Une exposition de photographies et une projection vidéo réalisée par deux équipes de réalisateurs, sont également au programme le même jour. Le lendemain dimanche 23 janvier à Dar Takafa Daoudiates, les amateurs de danse contemporaine, pourront apprécier le film « Beau Travail » d'une durée d'une heure 30 et réalisé par Claire Denis. Le lundi 24 janvier, le théâtre Dar Takkafa abrite une projection « Les maîtres fous » réalisée par Jean Rouch. Selon les dires des artistes de la compagnie Anania cette édition 2011 propose ainsi « une programmation ouverte sur le monde. Une aventure renouvelée chaque année pour le public et les artistes, un espace de découverte indispensable ». Taoufik Izeddiou a choisi des artistes qui questionnent la place du solo dans le parcours du danseur ou du chorégraphe, celle de l'individu au sein de sociétés communautaristes. Le spectacle de clôture aura lieu le samedi 29 janvier à 19 heures, avec les artistes Bernardo Montet, Omar Rajeh, Asha Thomas, Bouchra Ouizguen, Julia Cima, Taoufik Izeddiou, Gaby Saranoufi, Kamal Addisa, Marion Blondeau, Saïd Ait El Moumen.