Des moments de partage, d'authenticité, de fête et d'émotion caractérisent le Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira qui entamera sa 8ème édition du 27 au 30 octobre 2011. Entre flamenco, gharnati ou andaloussi, cet évènement est organisé par l'Association Mogador. «Cette édition est très particulière car elle connaîtra la participation de plusieurs femmes artistes», a indiqué Françoise Atlan, directrice artistique du Festival. Les organisateurs de cet évènement ont choisi comme thème la transmission de maître à élève. Le coup d'envoi de ce festival sera donné le jeudi 27 octobre avec l'Orchestre des jeunes talents du Conservatoire de Fès. Le vendredi 28 octobre, la voix mélodieuse de Laïla Lamrini chantera un florilège du répertoire judéo-marocain. Durant la même soirée, la grande dame du hawzi d'Alger, Naima Dziria, invitera le pianiste Maurice Medioni pour un duo réservé au répertoire populaire de l'Algérie des années 40. La soirée du vendredi sera une occasion de rendre un hommage appuyé à Maître Ahmed Piro, détenteur et illustre interprète de l'art gharnati de Rabat. Le samedi 29 octobre, le groupe SonAires De La Frontera invitera le public souiri à découvrir le nouveau style Fusion Flamenca. Un hommage sera également rendu à Lili El Abbassi, le chantre du hawzi et du melhoun maghrébin à travers ses nombreuses «Qacidas», par le violoniste exceptionnel qu'est Fouad Didi, originaire de Tlemcen, accompagné de l'Orchestre Tarab. La soirée de clôture sera dédiée aux danseurs du Royal Ballet de Londres, accompagnés de leurs élèves « Brises de Ballet », ils présenteront des styles andalous sur la chorégraphie de la danse classique occidentale. La jeune chanteuse Sanaa Marahati, en compagnie de ses musiciens, interprètera le répertoire de Samy El Maghribi. Bien entendu, cette édition sera dédiée aux débats et colloques. Les vendredi 28 et samedi 29 octobre seront consacrés à débattre du thème «Le Partage de nos mémoires et cultures additionnées». «Le festival est conçu avec un petit budget de 2 millions de dirhams mais il est grand par sa qualité. Il touche les intellectuels et cible tout le public et est entièrement gratuit», a conclu la directrice artistique.