Le président de la confédération africaine du football (CAF) Issa Hayatou est en pleine campagne pour préparer son élection à la présidence de la FIFA. Il y croit tellement qu'il a le soutien de l'organisme directeur du sport en Afrique, de plusieurs fédérations africaines et surtout de l'UEFA de son ami Johansson. Le président de la confédération africaine du football (CAF) Issa Hayatou est en pleine campagne pour préparer son élection à la présidence de la FIFA. Il y croit tellement qu'il a le soutien de l'organisme directeur du sport en Afrique, de plusieurs fédérations africaines et surtout de l'UEFA de son ami Johansson. Ce dernier n'est autre qui que l'ennemi de son rival, Joseph Blatter, l'actuel patron de la FIFA. D'ici le mois de mai, date du congrès de la FIFA, la guerre entre le Suisse et le Camerounais va battre son plein. Issa Hayatou qui a visité dernièrement le Maroc où il a été reçu par SA Majesté le Roi, Mohammed VI, a été élu président de la CAF en 1988 à Casablanca. Il doit certainement se rappeler du soutien des Marocains qui l'a propulsé par la suite comme vice-président de la FIFA. Et comme il est Africain comme nous, il est certain que notre pays va appuyer sa candidature à la présidence de la FIFA. Encore faut-il qu'il oublie la neutralité passive qu'il a affichée face à la candidature marocaine à l'organisation de la coupe du monde 2006. Notre pays qui fut le premier pays africain à participer à une coupe du monde et a postulé trois fois à son organisation, mérite le plus cette consécration. Malheureusement depuis que le Mondial 2010 a été « attribué à l'Afrique beaucoup de pays arabes et africains commencent à se bousculer devant ses portes. Après l'Afrique du Sud, l'Egypte, la cote d'Ivoire et l'Algérie via une coorganisation maghrébine, voilà la Libye qui se présente sur la ligne du départ. La solidarité arabe et africaine ne s'est jamais départie de sa cacophonie ni en politique, ni en économie, ni en sport. La dernière sortie de la Libye n'est donc pas surprenante dans un contexte dramatique en Palestine où les Arabes confirment, encore une fois, leur union pour la désunion. Le qatari, Mohammed Ben Hammam, membre de la FIFA qui a contrecarré la dernière candidature marocaine, est devenu président de la confédération asiatique. Comme quoi tout se perd, même l'arabité, et se transforme au sein d'une FIFA minée par la corruption et les alliances contre-nature. La guerre du Mondial 2010 a commencé dès maintenant. Il faudrait, à nous Marocains, de prendre en considération toute cette donne pour entamer notre campagne d'une manière efficace et percutante. Il ne suffit plus de construire des stades et de présenter des maquettes mais jouer au jeu des barons de la FIFA.