ALM. Quoi de neuf chez Asmaâ Khamlichi ? Asmaâ Khamlichi : Je viens de terminer le tournage d'un nouveau téléfilm intitulé «Les jumeaux» de Hakim Nouri. C'est un film comique, il raconte un fait social de la vie de tous les jours. Ce film passe sur la deuxième chaîne 2M ce vendredi 24 octobre à 21h20, je ne dirais pas plus pour laisser au public le soin de découvrir cette œuvre. J'ai participé aussi à une mini-série qui est passée sur 2M à savoir «Atoyour taâodo Dawman» de Narjis Najar. Pour mes projets à venir, j'ai trois long-métrages programmés pour l'année 2009. Parlez-nous de votre expérience dans la campagne de lutte contre la carence en vitamine A avec l'Unesco. J'étais très touchée par cette initiative. Je n'ai pas hésité à répondre à l'appel de l'Unesco pour participer à la campagne de la lutte contre la carence en vitamine A pour les nouveau-nés. La vitamine A est très importante pour les enfants, une réalité que j'ignorais. J'étais vraiment surprise d'apprendre que 40% des enfants de moins de 5ans souffrent de la carence en vitamine A et que 23% des enfants moins de cinq ans décèdent à cause de cette carence. Cette expérience m'a permis de découvrir beaucoup de choses. Je sollicite que chacun de nous artistes ou citoyens qui peut s'engager pour faire des petites choses pour ces enfants, n'hésitera pas parce que ces petits anges le méritent. Vous avez participé à plusieurs productions nationales et étrangères. Laquelle de ces deux préférez-vous ? J'ai commencé ma carrière avec de grands réalisateurs étrangers même si j'avais des petits rôles, j'ai beaucoup appris d'eux. Cela m'a donné de l'énergie et l'envie de continuer le chemin. Pour moi, les deux productions sont intéressantes quelles soient nationales ou étrangères, parce qu'elles m'ont beaucoup enrichie. Je ne trouve pas la différence entre les deux parce qu'elles sont toutes les deux intéressants. Laquelle d'elles préférez-vous le plus ? Franchement, je suis nationaliste. Je préfère participer à un film marocain, un personnage magnifique et intéressant pour présenter le cinéma marocain dans un festival international, je serais dix fois plus fière. J'ai eu la chance d'avoir des propositions marocaines qui m'ont intéressée que ce soit sur le plan financier ou artistique et elles sont à la hauteur. Et si demain elle se présente, je la saisirais avec plaisir. Au début de votre carrière, vous avez pratiqué la danse. Pratiquez-vous toujours cette discipline ? J'ai pratiqué la gymnastique quand j'étais adolescente. J'ai participé à plusieurs compétitions. Ce sport m'a guidée à la danse, avec laquelle j'ai acquis une solide expérience. Une expérience qui m'a enrichie pendant dix ans. En effet, c'est la danse qui m'a guidée vers le théâtre. En fait, c'était une sorte de chaîne, la gymnastique m'a guidée vers la danse, la danse vers le théâtre, le théâtre vers le cinéma. La danse, c'était une étape qui m'a dirigée vers d'autres choses. Etes-vous satisfaite de votre parcours ? Sincèrement, je ne suis jamais satisfaite de ce que je fais. Je me pose toujours des questions. Je suis une école de moi-même. J'aime toujours améliorer mon travail. S'auto-critiquer, me donne une volonté d'être toujours meilleure. Je dois travailler pour me perfectionner. Quel rôle aimez-vous interpréter ? Je n'ai pas de personnage particulier. Tous les rôles que j'ai interprétés jusqu'à aujourd'hui, je les ai aimés. Je ne peux pas me séparer de l'un ou de l'autre, parce qu'ils sont comme les doigts de mes mains.