ALM : Parlez-nous de vos débuts sportifs ? Jawad Gharib : Mes débuts, c'étais en 1994 au club «Chabab Al Atlas» de Khenifra, dont j'ai fait mes premiers entraînements pour participer à mes premières courses. Puis j'ai rejoint le club de la garde royale de Rabat en 1995 et 1996 où j'ai appris toutes les disciplines du sport. J'ai participé à de semi-marathons organisés par le club. Comment sentez-vous le fait de remporter la médaille d'argent à Pékin? J'étais très heureux, premièrement d'avoir remporté une deuxième médaille pour le Maroc, et deuxièmement c'est que j'avais ce rêve de remporter une médaille à cette prestigieuse compétition internationale. Y a-t-il d'autres compétitions dans lesquelles vous avez remporté des médailles ? Oui, j'ai participé au championnat du monde en 2005 dans lequel j'ai remporté la médaille d'or. En 2003 j'ai remporté l'or au championnat du monde à Paris et j'ai décroché une médaille d'argent en 2002 à Bruxelles.
Quelle évaluation faites-vous de l'athlétisme national ? Il est certain que notre athlétisme passe par une période de manque de résultats, mais je suis sûr que c'est une question de temps. Nous possédons une pépinière d'athlètes prometteurs. Quels sont vos projets pour la prochaine saison ? Actuellement je me concentre pour participer dans au semi-marathon de 21 km au Portugal. Puis il y a deux courses en Italie de 10 km. Par contre je vais participer à une grande compétition à Londres en avril 2009. Cela va me pousser à me concentrer sur le championnat mondial d'août 2009 en Allemagne. Que pensez-vous du dopage ? Je suis contre le dopage. Ce comportement à des effets négatifs sur la santé et sur la carrière d'un athlète qui veut tout simplement prendre une place ou bien décrocher un titre qui ne mérite pas. En parallèle, il faut sensibiliser et prévenir au sein des jeunes sportifs. Mais ce qui intrigue, c'est que ce sont les athlètes des pays développés qui utilisent le plus souvent ces produits dopants même s'ils ont les moyens de gagner sans faire appel à la triche. Comment vous sentez-vous après avoir raté les Mondiaux d'Osaka ? Je n'ai pas participé aux mondiaux d'Osaka parce que la blessure m'en a empêché. Mais je suis du genre qui ne lâche jamais prise. Je me suis retabli rapidement et maintenant je me soigne. Je vais mieux et je m'entraîne sous les conseils de mes médecins. D'ailleurs, je vais me rendre à Munich pour un dernier contrôle que j'espère positif. Les spécialistes de l'équipe du Bayern m'ont rassuré sur mon cas et je retournerai aux entraînements bientôt. Avez-vous une autre activité à part l'athlétisme ? Oui, mais ce sont des activités quotidiennes. Comme tout le monde je fais des visites à la famille et les amis. Et j'ai fait des cours en anglais. Par contre je m'entraîne le matin et le soir. Aimez-vous que vos enfants suivent votre carrière ? Non, je veux qu'ils terminent leurs études et travaillent sérieusement pour garantir leur vie professionnelle et personnelle. Puisque l'athlétisme de nos jours n'est pas certain.