Le barbier de Séville de Rossini à Rabat Le barbier de Séville de Rossini est l'opéra le plus populaire de Gioacchino Rossini, sur un livret de Cesare Sterbini. Il est considéré comme le chef-d'œuvre de l'opéra bouffe italien. Le barbier est encore une farce, la pièce est un prologue aux noces de Figaro, elle annonce la complexité des personnages, elle met en place des archétypes, elle place des perspectives. Cette impertinence de ces personnages qui rient aux dépens de Bartolo, le « vieux » c'est le sens du travail. Ce Barbier c'est une confrontation de génération, entre d'un côté Bartolo qui aime « très mal » mais sincèrement et des jeunes qui aiment l'état de séduction et ses péripéties, comme un apprentissage. Comme Molière on s'amuse toujours des malheurs des autres, et la fable est toujours plus belle si le malheur est réel. «Cherkaoui ou la passion du signe» Les œuvres de l'Ahmed Cherkaoui seront exposés à Tanger sous le thème de : « Cherkaoui ou la passion du signe », dans le but de rendre hommage à cet artiste qui a beaucoup donné à la scène artistique marocaine. Cherkaoui est l'un des précurseurs de la peinture contemporaine au Maroc et incarne un des moments les plus importants de son histoire. Cet artiste né à Boujad (province de Khouribga) le 2 octobre 1934 et prématurément mort à Casablanca le 17 août 1967 a laissé ses traces sur l'art marocain. Il vécut de nombreuses années à Paris et sut imposer son originalité à l'intérieur du mouvement pictural de Paris. Grâce à son intérêt profond pour l'art du signe, tel qu'il l'étudia dans le contexte du patrimoine artistique national, Cherkaoui parvint à une peinture profondément authentique. Sa création se caractérise par une quête lucide et passionnée. Son œuvre y prend une valeur symbolique par son apport original et son travail de symbiose. Les peintures récentes L'artiste Houda Khalladi, expose ses œuvres à Tanger. Cette artiste suisso-syrienne, résidant et travaillant à Tanger, elle montrera à travers cette exposition un triptyque représentant des pins parasols méditerranéens détachant sur un ciel bleu lapis-lazus. Cette artiste produit une œuvre qui respire l'essence même des chefs d'œuvres produits par les peintres de l'académie artistique impériale chinoise su début de l'ère Ming (1368-1644), ou par leurs contemporains japonais, particulièrement Yeituku (1543-1590). Khalladi utilise des techniques mixtes, peinture à l'huile, acrylique, épices, sable, colle…Le processus commence par une superposition de couches qu'elle sèche et traite jusqu'à obtenir un craquellement et une oxydation de la toile. Ces effets marquent son attachement à la terre d'Afrique et au passage du temps.