Dans ce sens, les organisations intéressées ont un délai d'un mois pour envoyer leurs propositions concernant ledit texte. Les services du chef de gouvernement pourront recevoir les mémorandums des associations entre le 15 janvier et le 15 février prochain. Selon l'Exécutif, cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'article 5 de la Constitution qui prévoit l'élaboration d'une loi organique. «(..)aussi, l'amazigh constitue une langue officielle de l'Etat, en tant que patrimoine commun à tous les Marocains sans exception. Une loi organique définit le processus de mise en œuvre du caractère officiel de cette langue, ainsi que les modalités de son intégration dans l'enseignement et aux domaines prioritaires de la vie publique, et ce afin de lui permettre de remplir à terme sa fonction de langue officielle», stipule l'article en question. Le projet de loi organique sur la langue amazighe doit être prêt l'été prochain. Le gouvernement n'a, en effet, plus le choix que d'accélérer le processus de l'élaboration du texte. La Constitution contraint le gouvernement à boucler toutes les lois organiques avant la fin de l'actuelle législature. Cette dernière prendra fin en automne prochain.