Fidèle au souci de régularité et de ritualisation de l'action culturelle, Dabatear démarre la nouvelle saison 2016 avec «9lil W Mdawem». Il s'agit d'un programme expérimental de la compagnie initié avec le soutien de la Middle East Partnerships Initiative et l'ambassade des Etats-Unis au Maroc, et en partenariat avec la Fondation Hiba et le Cinéma Renaissance. De ce fait, la programmation culturelle de ce mois de janvier s'annonce riche et colorée avec au menu théâtre, musique, littérature et spectacles… Côté théâtre, plusieurs créations multidisciplinaires sont au rendez-vous. À découvrir «Fikoum Fikoum», une pièce de théâtre prévue, samedi 9 janvier, à la salle Bahnini de Rabat. Mise en scène par Nabil El Mansouri, elle sera interprétée par Abdo Tamimi, Ayoub Gritâa, Nabil El Amraoui, Mohamed Loughmam et Othman Blaouchou. «Fikoum Fikoum, on ne peut y échapper, on ne se brise pas, on brise juste notre miroir, les fragments forment une décomposition brute qui nous mènera vers une tentative de recomposition, loin d'être une invitation à comprendre mais juste un essai de dénuder l'architecture psychologique collective, cinq personnages, cinq fragments, à travers des monologues, dialogues et de la musique, tentant la recomposition». «Les Chiens», autre pièce de théâtre à ne pas rater le 14 janvier. Adaptée et mise en scène par Mohamed Fergani, cette elle sera interprétée par Nabil Mansouri et Ismail Alaoui. «Les hésitations de ces deux personnages qui nous entraînent dans un dialogue argumentatif poussé jusqu'à l'absurde, et qui présente une image de la société qui transparaît. Une fable sociale, profondément humaine, qui nous émeut et nous questionne». Le programme propose également «L'Univers de Snoopy», le 8 janvier à la salle Bahnini. «30 minutes pour questionner la société marocaine en explorant les attitudes de ses âmes errantes. Des voyageurs, des sans domicile, des glaneurs, des vendeurs de tout et de rien. Du jonglage, de la manipulation d'objet, du beatbox, de la folie et un peu de colère douce, et surtout des doutes pour affronter un monde imbu de ses certitudes». Les férus de la musique rap seront bien servis. Deux concerts sont prévus. Le premier sera donné par le rappeur Mehdi Black le 13 janvier. Pionnier avec son collectif L'Bassline d'un rap engagé, conscient et cultivé, ce musicien s'attaque aux sujets sensibles avec un flow poétique. En ce qui concerne le deuxième, il sera donné, le 16 janvier, par le rappeur Magma Aka Lyriciste Ka3i. Il est actuellement l'un des meilleurs paroliers de la scène Hip-hop au Maroc avec plus de 300 titres et collaborations à son actif. Magma est aussi connu pour avoir sorti la première maquette au Maroc sous forme de mixtape. «Live mene Zanka». La littérature ne sera pas en reste. Le 12 janvier sera consacré à l'écrivain Issam-Eddine Tbeur. Celui-ci présentera son nouveau livre ‘Rires et insignifiances à Casablanca'. D'entrée de jeu, le ton est donné dans ce recueil de nouvelles truculentes. Issam Eddine Tbeur nous plonge, grâce à une plume inventive, dans divers milieux, dont Casablanca est l'arrière-fond.