C'est ce qui a poussé l'Agence pour le développement agricole (ADA) à organiser, au cours du mois de décembre, à Rabat, un atelier réunissant les différentes structures du département de l'agriculture concernées par le secteur des produits du terroir. Cet atelier était également l'occasion de présenter le label collectif «Terroir du Maroc», qui vient d'être mis en place et enregistré par l'ADA auprès de l'Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (Ompic), en tant que marque collective. L'atelier a donc permis de communiquer sur l'importance de ce label collectif en tant que gage de qualité dans la promotion des produits du terroir en complémentarité avec les Signes distinctifs d'origine et de qualité (SDOQ), et ce dans l'objectif ultime de la préservation du patrimoine marocain. Ainsi, et sur la base des réflexions et des échanges, les débats ont permis de faire un constat positif sur les réalisations des objectifs fixés pour l'année 2015 dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement de la commercialisation des produits du terroir et des labels qui s'inscrit dans le cadre du développement durable et des priorités du ministère de l'agriculture et de la pêche maritime. De même, de nouvelles orientations ont été prises pour la mise en œuvre des programmes prévus pour 2016, notamment en termes d'opérationnalisation du label collectif «Terroir du Maroc», de la mise en œuvre des plans d'affaires établis dans le cadre des programmes de mise à niveau des groupements des producteurs, et également en matière de promotion des produits du terroir et des labels à l'échelle nationale et internationale. Il faut dire que l'évènement a réuni plus d'une trentaine de participants représentant les différentes directions centrales et régionales du département de l'agriculture. Etaient présents, entre autres, des représentants de la Direction de développement des filières de production, de l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), de l'Office national du conseil agricole, de l'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l'arganier (ANDZOA), du Laboratoire officiel d'analyse et de recherche chimique, de l'Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations et des Directions régionales de l'agriculture.